• Loi travail: manifestation sous surveillance

     

    Par AFP 23 juin 2016 à 14:22 (mis à jour à 16:36) LIEN
     
     

     

     

    Vue aérienne de la manifestation parisienne le 23 juin 2016 Photo ALAIN JOCARD. AFP

     

     

    Entre 19.000 et 20.000 personnes ont manifesté jeudi contre la loi travail à Paris, a déclaré la préfecture de police de Paris, alors que pour les syndicats, ce rassemblement sous haute surveillance policière a mobilisé 60.000 participants.

    Quatre-vingt-quinze personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre. Parmi elles, deux faisaient l’objet d’une interdiction de manifester. Le 26 mai, les organisateurs avaient annoncé 100.000 manifestants à Paris, la préfecture avait quant à elle dénombré entre 18.000 et 19.000 manifestants.

    Les opposants à la loi travail ont manifesté sur un trajet ultra-court obtenu de haute lutte après un bras de fer entre gouvernement et syndicats, qui concentrent désormais leurs critiques sur Manuel Valls.

    Une fois n’est pas coutume depuis le début du mouvement début mars, le cortège de plusieurs milliers de manifestants s’est ébranlé vers 14H15 sous un chaud soleil de la place de la Bastille, pour une boucle de 1,6 km autour du bassin de l’Arsenal qui devait les ramener à leur point de départ.

    «Il va y avoir du monde», a prédit le leader de la CGT, Philippe Martinez.

    La sécurité a été drastiquement renforcée: un large périmètre était fermé à la circulation, et des opérations de pré-filtrage avec palpation, fouilles et même contrôles d’identités étaient effectués aux abords de la place de la Bastille, les policiers empêchant l’accès aux manifestants munis de casques, ont constaté des journalistes de l’AFP.

    Après les violences survenues en marge du défilé du 14 juin à Paris, aucun débordement «ne sera toléré», avait averti la veille le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. Une centaine de personnes ont été interpellées à Paris, notamment pour détention d’objets pouvant servir de projectiles, à l’occasion de la manifestation contre la loi travail, a déclaré jeudi la préfecture de police de Paris.

    Plus de 2.000 policiers étaient mobilisés pour sécuriser le défilé. Le quartier s’était préparé à une éventuelle casse: vitres d’abribus démontées, pieux en bois retirés... Certains commerçants hésitaient à fermer boutique. «J’en ai vu des bien pires ! De toute façon c’est une manifestation de CRS, pas de manifestants ! » plaisantait un kiosquier.

    Syndicats et gouvernement se renvoient la balle sur leurs responsabilités respectives concernant la sécurité des défilés. Depuis mars, des casseurs s’immiscent dans les manifestations.

    Le 14 juin - mobilisation nationale à Paris ayant réuni 75.000 à 80.000 personnes, selon la police, un million, selon les organisateurs - a été marqué par des violences et d’importantes dégradations, notamment de l’hôpital Necker-Enfants malades.

    CGT et FO ont renforcé leurs services d’ordre mais n’en démordent pas: à eux la sécurisation à l’intérieur des cortèges, aux forces de l’ordre l’extérieur.Initialement, la mobilisation de jeudi n’était pas censée être une date-clé. Philippe Martinez avait même prévu de défiler à Bordeaux.

    - Interdire une manif, c’est «la dictature» -

    Mais les menaces d’interdiction des deux têtes de l’exécutif ont changé la donne. Jusqu’à l’interdiction décrétée mercredi matin, --une première depuis 1962--, qui a provoqué un tollé côté syndical et politique avant d’être rapidement levée. «Si Manuel Valls n’avait pas fait ses déclarations intempestives publiques, il n’y aurait pas eu de manifestation aujourd’hui», a souligné le leader de FO, Jean-Claude Mailly.

    Le défilé de jeudi défend aussi «le droit à manifester, garant de la démocratie», pour M. Martinez.

    «Je ne vois pas pourquoi on interdirait une manifestation, sinon, on est en dictature. Ca a été un élément qui m’a poussé à venir manifester aujourd’hui», témoigne dans la manifestation parisienne Christophe Le Roy, 45 ans, salarié de Suez Environnement.

    La CGT et FO ont à nouveau insisté jeudi pour être reçu par François Hollande, qui a affirmé qu’il irait «jusqu’au bout» sur la loi travail. «On veut une réponse», a insisté M. Martinez, estimant que «quand sept organisations syndicales écrivent au président de la République, la moindre chose c’est de répondre, quelle que soit la réponse».

    Le défilé parisien entre dans le cadre d’un appel national à grèves et manifestations dans toute la France, le dixième depuis mars à l’initiative de sept syndicats (CGT, FO, Solidaires, FSU, UNL, Unef, Fidl). Le texte est examiné au Sénat jusqu’à vendredi avant un vote le 28 juin, date d’une nouvelle mobilisation.

    De nombreuses manifestations se tenaient en régions. Au Havre, la manifestation se déroulait dans le calme. Elle rassemblait 3.400 personnes selon la police, 20.000 selon les manifestants. A Marseille, ils étaient 2.840 selon la police, 45.000 selon les organisateurs, et à Toulouse respectivement 3.500 et 12.000. A Rennes, au cours d’une manifestation sauvage qui s’est détachée du parcours officiel, des manifestants cagoulés armés de marteaux s’en sont pris à des vitrines.

    Aucune perturbation n’était prévue à la SNCF. L’Aviation civile attend «des retards possibles», et Easyjet a préventivement annulé une soixantaine de vols.

    AFP
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  • «Le Brexit, une forme de révolution dans un pays qui n’en a pas connu»

    Par Sonia Delesalle-Stolper 22 juin 2016 à 20:21
     

    Dans la localité industrielle d’Ashvale. Photo Clémentine Schneidermann       LIEN

    Vernon Bogdanor, professeur d’histoire constitutionnelle au King’s College, explique que, pour beaucoup, «voter "leave", c’est prendre sa revanche sur l’injustice de la vie».

    Vernon Bogdanor (photo SXS) est professeur au King’s College, professeur émérite à l’université d’Oxford et l’un des plus grands spécialistes au monde en histoire constitutionnelle.

    Quelles sont les motivations des électeurs tentés par le Brexit ?

    Il existe trois axes d’attirance pour les Britanniques. Il y a le syndrome de la souveraineté, de l’illusion d’un retour à un passé plus glorieux. Doublé du fait que les Britanniques ont toujours entretenu une relation peu chaleureuse avec l’Europe ; il faut ajouter à cela que l’Union européenne ne s’est pas particulièrement couverte de gloire avec la crise financière puis la crise des réfugiés. Et il y a un autre facteur, très frappant, qui est celui que l’on pourrait appeler «la revanche de ceux qui ont été trahis». Ce sont en général des Britanniques, blancs, issus de la classe ouvrière, peu éduqués, et que la vie n’a pas bien traité ces dernières années. On les retrouve dans le nord et sur la côte est de l’Angleterre. Ce sont des populations qui ont longtemps voté travailliste. Mais aujourd’hui, elles rendent responsables de leur vie peu satisfaisante la direction du Labour, l’establishment, les immigrés, les banquiers et l’UE, tous dans un même sac. Ce référendum est lié à une question très polarisante : l’immigration. Lors du dernier référendum, en 1975, l’immigration n’était pas un sujet. Aujourd’hui, les petits revenus blâment les immigrés, et pas le gouvernement, pour leurs problèmes, leurs bas salaires. Voter Brexit, c’est prendre sa revanche sur l’injustice de la vie.

    Vous l’avez dit, au cours de la campagne, la question de la souveraineté a été constamment évoquée, pourquoi ?

    Des six pays originaux à avoir formé la communauté européenne, en 1958, seule la France existait en tant que nation unifiée depuis plus de deux cents ans. La plupart des membres récents de l’UE n’existaient pas en tant que pays indépendants avant 1919, certains pas avant la chute du communisme en 1989. Par contraste, au Royaume-Uni, le régime politique est resté plus ou moins le même depuis 1689. Notre monarchie date du VIIIe siècle, notre Parlement du Moyen Age. Notre histoire a été évolutive et stable. Le continent a vécu les convulsions terribles de 1789, l’année de la Révolution française, de 1848, l’année de l’échec des révolutions libérales et de 1917, l’année de la révolution soviétique. Pendant toutes ces années, la stabilité a prévalu au Royaume-Uni.

    Les différences entre le Royaume-Uni et le continent ont été renforcées par la Seconde Guerre mondiale. L’UE a été créée pour dépasser une histoire teintée par le fascisme et l’Occupation. Elle était supposée éradiquer le passé. Mais les Britanniques sont fiers de leur passé. Ils sont les seuls parmi les plus grandes puissances de l’Europe à n’avoir souffert ni du fascisme ni de l’Occupation. Ils n’ont aucune raison d’avoir honte de ce que leurs grands-parents ont fait il y a soixante-quinze ans. Pour le Royaume-Uni, le patriotisme est un instinct que l’on célèbre, qu’on ne répudie pas. Et aujourd’hui, les «Brexiters» se réclament de cet instinct.

    Un vote leave serait contre les recommandations du Premier ministre et de la majorité du Parlement…

    Publicite, fin dans 20 secondes

    Oui, ce serait une forme de révolution dans un pays qui n’en a pas connu. Ce serait la première fois dans ce pays que le résultat d’un vote, d’un référendum, irait à l’encontre du gouvernement et du Parlement. Lorsque c’est arrivé en France, en 1969, le général de Gaulle a immédiatement démissionné. Que fera David Cameron ? Il se retrouvera très affaibli par un Brexit qui aura été voté par une forte frange de conservateurs, son parti, alors que le remain aura été soutenu par le Labour, les libéraux-démocrates et le SNP écossais.

    Le résultat d’un Brexit sera, en fait, la confirmation d’un renforcement des extrêmes. Et un affaiblissement de la sociale-démocratie, qui suit une tendance que l’on constate partout en Europe. Et qui ressemble à ce que l’Europe a vécu dans les années 30.

    Que se passera-t-il si le Royaume-Uni se réveille en ayant voté le Brexit ?

    Cameron sera probablement fini. Corbyn qui, je pense, secrètement, ne serait pas mécontent d’un Brexit, sortirait renforcé. Et, côté européen, l’idéal serait que Paris et Berlin lancent immédiatement une opération séduction, une relance de l’Europe. Avec pour objectif de montrer aux habitants des autres pays membres, ce que sont, très concrètement, les avantages quotidiens d’être dans l’UE. Finalement, nous répondons à la plus importante question qui ait agité la politique britannique d’après-guerre. Le débat entre ceux qui pensent que la séparation du Royaume-Uni du reste du continent est un axe essentiel pour son existence, et ceux qui disent que ce n’est pas vrai. Cette question a déchiré les partis, détruit des Premiers ministres parce que, finalement, elle renvoie à la plus fondamentale des questions : qu’est-ce que signifie être britannique ?

     

    Sonia Delesalle-Stolper
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  • VIDEO.

    Sur Trafalgar Square, le mari de Jo Cox remercie, en larmes, la foule venue rendre hommage à sa femme assassinée

    Brendan Cox, veuf de la députée assassinée, était présent avec ses deux enfants lors de l'hommage rendu à Londres, mercredi.


    Le mari de Jo Cox remercie, en larmes, la foule venue rendre hommage à sa femme assassinée
    REUTERS et APTN

    Francetv info avec AFP et Reuters

    Mis à jour le 22/06/2016 | 20:19, publié le 22/06/2016 | 20:19     LIEN

     

    "Le meurtre de Jo est politique. Ce fut un acte de terreur visant à faire progresser la haine envers les autres", a dit Brendan Cox dans son discours, essuyant ses larmes. "Merci d'être tous là, ensemble, pour honorer la mémoire de Jo. (...) Egalement, merci pour tout l'amour que vous avez témoigné à notre famille depuis que notre monde s'est écroulé jeudi", a-t-il ajouté.

    Ce mercredi marque le 42e anniversaire de la défunte

    Ce jour de mercredi marque également le 42e anniversaire de la défunte. Lors de la cérémonie, les personnes présentes se sont donné la main. Elles ont ensuite levé les bras pendant la minute de silence.

    La lauréate pakistanaise du prix Nobel, Malala Yousafzai, étaient présente sur la scène dressée sur la place londonienne. Des roses blanches, les fleurs de la région d'origine de Jo Cox, le Yorkshire, flottaient dans les fontaines de la place.

    FRANCETV INFO VOUS RECOMMANDE

     

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    La Confédération des syndicats médicaux français exige «des propositions chiffrées et significatives,

    en particulier au niveau financier».

     

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  • Euro 2016 : l’Irlande s’offre la France au bout du suspense

    LE MONDE | 22.06.2016 à 22h57 • Mis à jour le 22.06.2016 à 23h18 | Par Yann Bouchez

    LIEN

    Les joueurs irlandais célébrant leur but.  

    Après deux semaines d’Euro, la voilà qui quitte la compétition, pas vraiment vaillante, et il n’y aura personne pour la regretter. Nous ne parlons évidemment pas de l’Irlande, qui mérite infiniment plus de respect après être difficilement venue à bout d’Italiens gestionnaires (1-0) lors de son dernier match de groupe. Avec 4 points, les Boys in Green, troisièmes de leur groupe derrière l’Italie et la Belgique, affronteront la France, grâce à un but de Robbie Brady dans les dernières minutes de jeu (85e).

    Lire aussi :   Euro 2016 : La Belgique achève les rêves de la Suède de Zlatan (1-0)

    Mais il faut bien l’avouer, le remplacement de la pelouse du stade Pierre-Mauroy, à Villeneuve d’Ascq, ne tirera aucune larme de nostalgie aux acteurs qui l’ont foulée et s’y sont emmêlés les crampons depuis le 12 juin. Mercredi soir, le gazon a encore provoqué moult glissades, lors d’une rencontre par moments assez fade, malgré toute la bonne volonté des Boys in Green. Il devrait être remplacé par une pelouse venue des Pays-Bas, dans la nuit de mercredi à jeudi. Il aurait en revanche été dommage de devoir dire good bye aux supporteurs irlandais, encore une fois débordants d’enthousiasme durant tout le match, même quand leur équipe était en position d’être éliminée.

    Turn-over italien

    Avant même la rencontre, l’Italie savait qu’elle n’avait rien à perdre, puisque la première place du groupe E lui était réservée, quel que soit le score final face à l’Irlande. Rien à gagner non plus puisque cette place de leader assurée lui offrait un cadeau empoisonné : l’Espagne dès les huitièmes de finale. Antonio Conte avait donc décidé de mettre en place un important turn-over, laissant sur le banc une poignée de titulaires habituels. Les Irlandais, eux, devaient l’emporter, seul moyen pour eux de ne pas rentrer tout de suite direction Dublin.

    Sans surprise, ce furent donc les hommes du sélectionneur Martin O’Neill qui prirent les initiatives. Sans génie excessif, mais en évitant de balancer de grands ballons devant et en optant pour une construction de jeu plus patiente, ils se créaient les occasions les plus dangereuses. La frappe bien sentie de Jeff Hendrick, l’un des meilleurs Irlandais sur le terrain, ne passait pas loin de la lucarne droite de Savatore Sirigu (10e). Le gardien du PSG, titularisé à la place de Gianluigi Buffon, devait claquer une tête de Daryl Murphy sur un corner tiré par Robbie Brady (21e). Mais l’Irlande croyait tenir sa plus grosse occasion lorsque, à une minute de la mi-temps, James McClean se faisait bousculer dans la surface de réparation par Federico Bernardeschi. L’Italien s’aidait de son coude pour déséquilibrer l’Irlandais, mais l’arbitre roumain Ovidiu Hategan ne sifflait rien. Un penalty n’aurait pas été scandaleux, et les supporteurs verts se faisaient encore plus bruyants pour le faire savoir.

    Cadors des tribunes

    Côté italien, les joueurs d’Antonio Conte se contentaient de gérer ce match, semblant s’en servir parfois comme d’une bonne séance d’entraînement. Même les contre-attaques n’étaient pas jouées à fond, et mis à part une frappe d’Inmobile à côté des buts de Darren Randolph (43e), il n’y avait pas grand-chose à signaler.

    Le scénario du second acte se rééquilibrait, avec des Italiens dangereux sur une reprise de volée de Zaza qui passait au-dessus des buts de Randolph (52e), et encore plus sur une belle frappe de Lorenzo Insigne, repoussée par le poteau gauche de Randolph. En face, les Irlandais, toujours volontaires mais limités, étaient moins incisifs qu’en première mi-temps. Il y avait bien cette frappe d’Aiden McGeady (75e), mais elle passait assez au-dessus pour ne pas inquiéter Sirigu. Tout jsuet rentré en jeu, Wes Hoolahan avait ce que l’on pensait être la ball du match au bout du pied mais il butait sur Sirigu. Quelques instants plus tard, ce même Hoolahan se rachetait en livrant un centre parfait pour la tête de Robbie Brady, qui délivrait le peuple vert (85e).

    Dimanche 26 juin, en huitièmes de finale, l’équipe de France affrontera à Lyon l’Irlande - et pas celle du Nord, comme elle l’a longtemps pensé -, une sélection qui semble largement à sa portée. En tribunes, en revanche, la bataille des supporteurs bleus s’annonce plus difficile face aux cadors des tribunes, qui sont restés fêter leurs héros dans les tribunes du stade Pierre-Mauroy.

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  • Violents orages dans le Nord-Ouest

    dès ce soir

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    Article publié le 22/06/2016      LIEN

    Depuis hier, le flux de Sud-Ouest provoque une envolée des températures. D'abord sur la moitié Sud lors de la journée de mardi, et désormais l'ensemble du pays à partir d'aujourd'hui, avec des pointes locales à près de 35° en Aquitaine, et 30° en région Parisienne. Mais cet air chaud est particulièrement instable. Dès lors, à partir de la fin d'après-midi et surtout ce soir, de très violents orages devraient se développer sur les départements longeant les côtes de la Manche.

    Les premières grosses cellules orageuses vont éclore aux alentours de 16-17h, des Côtes d'Armor à la Seine-Maritime. Ils vont rapidement se mutliplier pour devenir véritablement puissants. D'ici minuit, l'ensemble des départements compris entre le Nord de la Bretagne et le Pas de Calais, en passant par la Normandie subiront les méfaits de ces orages, qui pourraient s'accompagner parfois de très grosse grêle (supérieure à 5cm), de violentes bourrasques de vent localement supérieures à 100km/h, ainsi que des pluies dilluviennes (plus de 30 à 40mm en une heure) pouvant provoquer des inondations locales. La région Parisienne devrait être en partie épargnée, seuls les départements des Yvelines et du Val d'Oise pourraient être partiellement touchés. Ces orages s'évacueront ensuite en début de nuit vers la Belgique.

    Première salve orageuse ce soir - analyse de la situation à 21h (Modèle Arome - Météociel/Météo-France)

    Malheureusement, une seconde salve, toute aussi active est envisagée dès le début de nuit, par le Sud de la Bretagne et les Pays de la Loire. Cet axe orageux va poursuivre sa route tout au long de la nuit en traversant ces même régions déjà concernées précédemment, avant de s'évacuer de nouveau vers la Belgique en début de matinée de jeudi. Nous attendons sous ce second passage orageux de nouvelles violentes rafales de vent, ainsi que de fortes pluies venant s'ajouter à celles déjà tombées quelques heures auparavant.

    Seconde salve orageuse cette nuit - analyse de la situation à 04h du matin (Modèle Arome - Météociel/Météo-France)

    Pour cette situation à risque, 13 départements du Nord-Ouest ont été placés en vigilance orange pour ce soir et la nuit prochaine.

    La situation sera aussi à surveiller pour la fin d'après-midi et la soirée de demain. De nouveaux violents orages pourraient venir se développer, toujours sur ces mêmes régions, principalement entre Normandie, Picardie et Nord-Pas-de-Calais. Des détails seront donnés très prochainement. Vous pouvez en attendant suivre la situation via nos cartes d'observations >>> .

     

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  • Gr. E Euro : La Belgique élimine la Suède et retrouvera la Hongrie en huitièmes de finale

    Le 22/06/2016 à 22:51:00 | Mis à jour le 22/06/2016 à 23:19:08     LIEN
    Victorieuse de la Suède sur une lourde frappe de Nainggolan (1-0), la Belgique a assuré la 2e place du groupe E. Les hommes de Marc Wilmots affronteront la Hongrie, première du groupe F, dimanche à Toulouse (21h00). La Suède n'a pu éviter l'élimination, précipitant la retraite internationale de Zlatan Ibrahimovic.
     
     
    Football - Euro - Nainggolan a libéré la Belgique contre la Suède d'Ibrahimovic. (Reuters)

    Nainggolan a libéré la Belgique contre la Suède d'Ibrahimovic. (Reuters)

    Le match : 1-0

    Les promesses laissées par les cinq premières minutes de la rencontre, avec un pressing haut des Suédois et du rythme n’ont pas été tenues par la suite. La Belgique, qui avait semblé s’être libérée contre l’Irlande (3-0), est tombée dans le faux rythme des Suédois. Seul Kevin De Bruyne a animé la première période des Diables Rouges, par une frappe bien captée par Isaksson (25e) et un centre frôlé par Meunier de la tête (45e), alors qu'Hazard, auteur d'une partie encourageante, a surtout été utile dans les phases de transition.

    La Suède, qui a profité de l’espace important laissé dans le dos du duo Witsel – Nainggolan, a poussé, la Belgique ne réagissant qu’en contre, souvent par l’indispensable De Bruyne. Très faibles dans le jeu de position, les partenaires d'Hazard ont souffert et confirmé que leur statut de favori de l’Euro était plus hypothétique qu’attendu. Les hommes de Wilmots s’en sont remis à une frappe soudaine et puissante de Nainggolan (84e) après un bon travail d’Hazard… en contre, comme un symbole. Un succès laborieux mais suffisant pour assurer la deuxième place du groupe E. Face à la surprenante Hongrie, première du groupe F, les Red Devils devront démontrer davantage.

    Le joueur : Ibrahimovic, der' courageuse mais pas heureuse

    Parti comme un roi du PSG, Zlatan Ibrahimovic n’est pas entré dans la légende de l’Euro 2016. L’attaquant de 34 ans, muselé lors des deux premiers matches, a une nouvelle fois été privé de but face à la Belgique ce mercredi. Un mutisme qui a entraîné l’élimination de son équipe, et précipité sa retraite internationale, après 116 sélections.

    Concentré, Ibra avait le regard lointain pendant les hymnes, à l’inverse de son sélectionneur Erik Hamren, enjoué et démonstratif, alors qu’il fêtait lui aussi son dernier match sur le banc de la Suède. Plus en vue que lors de ses deux derniers matches, Ibra a beaucoup tenté durant la première période, parfois dans des positions bien trop compliquées (23e, 24e). Le numéro 10 a souvent décroché pour venir au niveau de la ligne médiane contribuer à la construction.

    Zlatan Ibrahimovic n'a pas réussi à tromper la défense belge. (Reuters)

    Une partie de patron, avec beaucoup d’efforts, toutefois entachée de plusieurs erreurs technique. Il a vu sa frappe à l’entrée de la surface mourir à quelques centimètres du poteau gauche (26e), sur une remise de Berg. Il aurait pu donner une passe décisive à celui-ci, mais le buteur du Panathinaikos a manqué son contrôle (53e). Le meilleur buteur de l’histoire de sa sélection (62 réalisations) a cru ouvrir le score à la 63e minute, mais le but a été annulé, sans qu’on sache si M.Brych a signalé un hors-jeu ou un pied haut d’Ibra. Il a une nouvelle chance sur coup franc, mais Courtois a repoussé son tir de 30 mètres (75e). Fou de rage sur le but Nainggolan, Ibrahimovic a finalement rendu les armes, après avoir marqué durablement l'histoire de la Suède.

    Le fait : La parade de Courtois

    Seul Belge à avoir tenu son rang lors de la chute contre l’Italie, rassurant contre l’Irlande, Courtois a encore été à la hauteur contre la Suède. Le gardien belge a sauvé le match des siens dès l’entame. Après un cafouillage de Vertonghen, Berg a armé une puissante reprise à bout portant, et le gardien de Chelsea s’est parfaitement interposé (4e). Une ouverture du score des Suédois, très bien regroupés en défense, aurait pu influer grandement sur le déroulé de la partie.

    Courtois s'est interposé devant Berg. (E. Keogh/Reuters)

     

    [LIVE - VIDEO] Premier tir cadré par la Suède dans la compétition, belle parade de Courtois ! http://ow.ly/XJTG301xb6i 

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    L'ONU juge "inacceptables" les tirs nord-coréens

    L'ONU juge "inacceptables" les tirs nord-coréensUn lanceur de missile à Tokyo le 21 juin 2016 ((c) Afp)

     

    Nations unies (Etats-Unis) (AFP) - L'ONU a jugé "inacceptable" le lancement coup sur coup mercredi par la Corée du Nord de deux puissants missiles à moyenne portée et va réunir dans l'après-midi le Conseil de sécurité, dont Paris réclame une réaction "ferme et rapide".

    Ces missiles semblent avoir volé sur des distances nettement plus importantes que lors de précédents lancements infructueux, d'après le ministère sud-coréen de la Défense. Il s'agirait de missiles Musudan à portée intermédiaire susceptibles, en théorie, de menacer les bases américaines de l'île de Guam, dans le Pacifique.

    Ces tirs balistiques nord-coréens sont "une violation flagrante et inacceptable des résolutions du Conseil de sécurité", a estimé l'ambassadeur français auprès des Nations unies François Delattre, qui préside le Conseil en juin.

    Le représentant de la France a souhaité une "réaction ferme et rapide" du Conseil, qualifiant le programme balistique nord-coréen de "grave menace pour la paix et la sécurité régionale et internationale".

    A la demande des Etats-Unis et du Japon, les ambassadeurs des 15 pays membres du Conseil de sécurité tiendront des consultations à huis clos en fin d'après-midi, après une session consacrée au Soudan du Sud, ont rapporté des diplomates.

    M. Delattre a exprimé l'espoir que le Conseil condamnera à l'unanimité ces tirs, comme lors de précédents lancements par Pyongyang. Mais la rédaction du texte pourrait prendre plusieurs heures, voire jours, ont noté des diplomates, le temps pour les ambassadeurs de consulter leurs capitales, en particulier la Chine, seule alliée de Pyongyang.

    Le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq a qualifié les nouveaux tirs de "défi lancé à la communauté internationale unanime". Il s'agit d'un "acte irresponsable et effronté" qui n'améliorera ni la sécurité de la Corée du Nord ni le sort de sa population, a-t-il affirmé.

    Washington, l'Otan comme Tokyo ont dénoncé des violations claires des résolutions de l'ONU, Séoul promettant de rechercher un durcissement des sanctions contre cet Etat doté de l'arme nucléaire.

    - Pas inquiétant -

    Le premier engin a été tiré peu avant 06H00 (21H00 GMT mardi) et a vraisemblablement volé sur 150 kilomètres au-dessus de la mer Orientale, également appelée mer du Japon. Le second Musudan a atteint une altitude de 1.000 mètres et parcouru 400 kilomètres de distance, selon des analystes militaires japonais.

    Cette trajectoire aurait été calculée de façon à éviter toute violation de l'espace aérien japonais, d'après des analystes.

    Quatre Musudan tirés cette année ont explosé sur le pas de tir ou peu après leur lancement.

    Un tir réussi représenterait une avancée considérable pour les programmes militaires de la Corée du Nord, qui aspire à se doter d'une force de frappe nucléaire capable d'atteindre le continent américain.

    Melissa Hanham, spécialiste des armes de destruction massive nord-coréennes à l'Institut Middlebury en Californie, estime que ces deux tirs constituent un pas en avant inquiétant.

    "Le second tir était vraisemblablement un succès. Les tests sont des répétitions et ils tirent les leçons de chaque vol", a-t-elle dit à l'AFP, exhortant les dirigeants politiques à "se concentrer sur l'interdiction des essais pour empêcher que ce missile ne devienne opérationnel".

    Le porte-parole du département d'Etat américain John Kirby a déclaré que ces derniers tirs ne feraient qu'accélérer les efforts de la communauté internationale pour mettre en échec le programme d'armements illégal de Pyongyang et faire que la Corée du Nord "rende des comptes pour ces actions provocatrices".

    Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a jugé "intolérable" ce genre d'essais, selon la télévision NHK.

    Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a prévenu Pyongyang qu'il risquait un alourdissement des sanctions, dénonçant "l'hypocrisie et le caractère trompeur" d'une récente proposition nord-coréenne de dialogue avec Séoul.

    La Chine, traditionnellement l'allié le plus proche de Pyongyang, a mis en garde contre "toute action qui pourrait déboucher sur une escalade des tensions", appelant à une reprise du dialogue sur le programme nucléaire nord-coréen.

    - Lourdes sanctions -

    Le Musudan, qui aurait une portée de 2.500 à 4.000 kilomètres, pourrait atteindre la Corée du Sud et le Japon mais également, dans l'hypothèse haute, l'île de Guam.

    En avril, trois tirs ratés de ce missile dévoilé lors d'un défilé militaire à Pyongyang en 2010 avaient été perçus comme un revers avant un congrès historique du parti unique nord-coréen.

    Un autre tir de Musudan en mai est également considéré comme un ratage.

    Markus Schiller, un ingénieur allemand qui se penche depuis longtemps sur le programme balistique nord-coréen, a averti qu'il ne fallait pas tirer de conclusions trop hâtives.

    "On ne sait même pas si ce sont bien des missiles Musudan qui ont été lancés aujourd'hui", a-t-il noté, relevant que les missiles Rodong pouvaient voler suivant des trajectoires similaires.

    Le climat s'est considérablement dégradé sur la péninsule depuis le quatrième essai nucléaire nord-coréen du 6 janvier, suivi le 7 février par le lancement d'une fusée, considéré comme un essai déguisé de missile longue portée.

    Le Conseil de sécurité de l'ONU avait alors adopté les sanctions les plus lourdes jamais infligées à Pyongyang.

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  • Euro : Le Portugal, qualifié, affrontera la Croatie en huitièmes de finale

     

    Le 22/06/2016 à 19:53:00 | Mis à jour le 22/06/2016 à 20:04:25 |    LIEN

     

    Le Portugal, qui a concédé le nul 3-3 contre la Hongrie au Parc OL au terme d'un match fou, a pris la troisième place du groupe F. L'équipe de Cristiano Ronaldo, auteur d'un doublé, affrontera la Croatie en huitièmes de finale. La Hongrie prend la 1re place du groupe.
     

     

    Football - Euro - Cristiano Ronaldo, auteur d'un doublé et d'une passe décisive, a porté son équipe. (M. Rossi/Reuters)

    Cristiano Ronaldo, auteur d'un doublé et d'une passe décisive, a porté son équipe. (M. Rossi/Reuters)

     

    Le match : 3-3

    La bonne nouvelle attendue par près de 11 millions de Portugais est enfin arrivée, en même temps que l’été. Comme lors du dernier Euro (face au Pays-Bas), Cristiano Ronaldo s’est réveillé sur le dernier match de poule de la compétition, portant son pays vers une qualification spectaculaire mais douloureuse face à la Hongrie (3-3). Un nul à rebondissements où le capitaine de la Seleçcao a pris ses responsabilités de manière indiscutable : au tableau d’affichage, cela fait une passe décisive et deux buts. Sur le tableau général de la compétition, une troisième place de la poule F qui lui assure une place en 8e de finale. Et dans le Guinness des records, huit buts inscrits en Championnat d’Europe, le milieu de terrain du Real Madrid étant désormais le seul à avoir réussi à marquer sur quatre éditions.
    Ces lauriers ne feront pas oublier les sueurs froides qui ont traversé le camp portugais, qui a couru après le score une heure durant. Ce n’était clairement pas une vie face à la Hongrie et ses papys Zoltan Gera, auteur de l’ouverture du score d’une superbe frappe du gauche (19e), ou encore Gabor Kiraly, qui ont fait plus que de la résistance. Ils ont semé le doute au sein d’une Selecçao qui, en première période, n’a trouvé la faille via Nani que lorsqu'elle a enfin pris d’assaut un côté gauche inoccupé (42e).

    En seconde période, les capitaines se sont répondu : Balazs Dzsudzak dès le retour des vestiaires, qui pouvait remercier Ricardo Carvalho pour les deux coups francs qui lui ont permis de briller (47e, 55e), puis Cristiano Ronaldo avec deux gestes de classe (50e, 62e, voir plus bas), les deux seuls tirs cadrés de son camp en 2e période. Heureusement pour lui, la frappe d’Akos Elek n’a fait qu’heurter le poteau. Après n’avoir cessé de courir après le score, le Portugal a fini par sauver sa peau, au prix de trois buts encaissés toutefois, ce qui ne lui était plus arrivé depuis le 0-4 administré par l’Allemagne lors de la Coupe du monde 2014. Et cela, les belles stats de Cristiano Ronaldo ne pourront pas le faire oublier.

    Le joueur : Cristiano Ronaldo

    8 buts inscrits lors de quatre Euros, à peine un de moins que Michel Platini. Mal embarqué dans la compétition, le triple ballon d’Or portugais a fait ce qu’il fallait mercredi pour porter son pays : au terme d’une première période assez anonyme (malgré un coup franc cadré, son premier de l’Euro), une passe lumineuse pour Nani sur l’égalisation, puis deux buts superbes : une talonnade du droit (50e) sur un bon centre à ras de terre de Joao Mario, puis une tête croisée après un bon service de Ricardo Quaresma (62e). Le Madrilène aurait même pu en marquer un troisième si sa reprise de volée (76e) n’avait pas filé au-dessus.
    6 Six buts ont été inscrits sur cette rencontre, soit autant que sur l'ensemble de la poule F avant cette dernière journée.

    Goals between and today = 6.

    Goals in Group F before today = 6.

    Quite the contrast.

     

    A.-S. BOURDET, au Parc OL
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    Euro Euro : qui est qualifié, qui est éliminé, les affiches des huitièmes

    Le 22/06/2016 à 20:03:00 | Mis à jour le 22/06/2016 à 20:08:43   LIEN
    Retrouvez ici, jusqu'à la fin de la phase de groupes, les nations qualifiées pour les matches à élimination directe et le programme des huitièmes.
     
     
    Football - Euro - Suisses et Français sont qualifiés. (P. Lahalle/L'Equipe)

    Suisses et Français sont qualifiés. (P. Lahalle/L'Equipe)

     
     

    Les équipes qualifiées :

    Groupe A : France (1re), Suisse (2e)
    Groupe B : Pays de Galles (1er), Angleterre (2e), Slovaquie (3e)
    Groupe C : Allemagne (1re), Pologne (2e), Irlande du Nord (3e)
    Groupe D : Croatie (1re), Espagne (2e)
    Groupe E : Italie (1re)
    Groupe F : Hongrie (1re), Islande (2e), Portugal (3e)

    Les équipes éliminées :

    Groupe A : Roumanie, Albanie
    Groupe B : Russie
    Groupe C : Ukraine
    Groupe D : République tchèque
    Groupe F : Autriche

    Les huitièmes de finale connus :

    Suisse - Pologne samedi 25 juin (15h00), à Saint-Étienne (Geoffroy-Guichard)
    Croatie - Portugal, samedi 25 juin (21h00) à Lens (Bollaert - Delelis)

    Angleterre - Islande, lundi 27 juin (21h00) à Nice (Allianz Riviera)

    Allemagne - Slovaquie, dimanche 26 juin (18h00) à Lille (Pierre-Mauroy)
    Italie – Espagne, lundi 27 juin (18h00) à Saint-Denis (Stade de France)
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