•  
    Euro 2016

      Euro 2016 - Gr. E : La Belgique

    se reprend en se baladant

    contre l'Irlande

    Le 18/06/2016 à 16:50:00 | Mis à jour le 18/06/2016 à 17:26:57  LIEN
     
    Battue par l'Italie (0-2), la Belgique s'est bien repris dans l'Euro en dominant l'Irlande (3-0). Lukaku a signé un doublé et Witsel a également marqué.
     
     
    Football - Euro - Romelu Lukaku et Axel Witsel, les deux buteurs du jour. (Duvignau/Reuters)

    Romelu Lukaku et Axel Witsel, les deux buteurs du jour. (Duvignau/Reuters)

    Le match : 3-0

    Les Belges ont mis une mi-temps avant de prendre la mesure de très faibles irlandais. Longtemps en panne d’inspiration, de mouvement, de jeu collectif, les Belges ont changé leur destin sur un contre en début de deuxième période conclu par Lukaku (48e), bien servi par Kevin De Bruyne. Avec cette avance, les hommes de Marc Wilmots se retrouvaient dans une configuration idéale contre un tel adversaire. Ils pouvaient enfin trouver cette profondeur qui leur va si bien. Witsel en profitait pour planter un but de la tête sur un centre de Meunier (2-0, 61e) puis Lukaku doublait son total au bout d’un contre bien mené par Hazard (3-0, 70e). La Belgique a montré deux visages distincts. Elle ne doit pas occulter au moment de l’analyse ses difficultés avant la pause. Mais elle sait qu’elle peut se reposer sur une vitesse parfois ébouriffante. Ses adversaires aussi.

    Le joueur : Lukaku, le coup double

    Contesté après son premier match contre l’Italie, le Belge a finalement répondu présent. Il fut pourtant en grosse difficulté pendant quarante-cinq minutes dans une défense renforcée. L’attaquant d’Everton n’a jamais pu trouver les bons espaces ou combiner avec ses partenaires. Mal à l’aise, parfois maladroit dans ses prises de balle, il a affiché un tout autre visage après la pause dès que les Irlandais ont abandonné leur plan de jeu restrictif. Il put ainsi montrer que sur les contres, il est un homme particulièrement efficace et utile. Le débat est-il arrêté sur son apport en pointe ? Contre des sélections jouant en bloc, regroupées dans leur surface, son poids semble moins évident. Mais dès que l’espace s’ouvre, il s’y engouffre avec appétit.
     

    Le chiffre : 1

    Antonio Conte a certainement apprécié le résultat... Les Italiens sont assurés de terminer premiers de leur groupe et ça change beaucoup de choses pour le sélectionneur. Il pourra reposer ses vieilles cannes de la défense et arriver en huitième avec la fraîcheur requise pour les fins de tournoi. Dans un groupe d’une telle densité, Conte ne s’attendait peut-être pas à pouvoir faire tourner son effectif lors du troisième match
    Hervé PENOT, à Bordeaux

    INFOS

    BELGIQUE
    BELGIQUE
    Dernier match : Sam. 18/06 BELGIQUE 3-0 IRLANDE
    Prochain match : Mer. 22/06 SUEDE / BELGIQUE
    IRLANDE
    IRLANDE
    Dernier match : Sam. 18/06 BELGIQUE 3-0 IRLANDE
    Prochain match : Mer. 22/06 ITALIE / IRLANDE
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Présidentielle : le PS approuve

    à l’unanimité l’organisation

    d’une primaire

    LE MONDE | 18.06.2016 à 17h07 • Mis à jour le 18.06.2016 à 17h24     LIEN

    Jean-Christophe Cambadélis, le 2 mai, à Paris. AFP / Eric FEFERBERG

    Le Conseil national du parti socialiste a voté samedi 18 juin, à l’unanimité, l’organisation en janvier 2017 d’une primaire ouverte à « la gauche de gouvernement », après une proposition de son premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis. Ce dernier souhaite donner une suite à la « Belle Alliance populaire » créée en juin 2015 après le congrès socialiste de Poitiers. Celle-ci rassemble le PS, le Parti radical de gauche (PRG) et les écologistes pro-gouvernement.

    Une version provisoire du texte de la « résolution sur les primaires » qui a été soumise au vote du Conseil national indique que « faute de soutien des Verts et du PCF à une primaire de toute la gauche, le Parti socialiste décide d’organiser une primaire ouverte aux acteurs de la Belle Alliance populaire et tous ceux qui soutiendraient la démarche ».

    Un nouveau conseil national, prévu le 2 octobre, devra ratifier des modalités de vote et de débats, après une discussion en commission de suivi des primaires et une consultation des partenaires du PS, selon le texte soumis au conseil national.

    Le texte propose d’organiser ces « primaires de l’unité les 22 et 29 janvier ». La date d’ouverture des candidatures est fixée au 1er décembre et leur clôture au 15 décembre, calendrier compatible avec celui du président François Hollande, qui a annoncé qu’il se déterminerait sur une candidature à un second mandat « en décembre ».

    Concernant une participation éventuelle du président de la République à cette primaire, M. Cambadélis a répondu qu’il « la souhaite ». Et selon les informations du Monde, la décision de M. Cambadélis a été prise en accord avec l’Elysée.

    Lire aussi :   A gauche, vers une primaire taillée pour François Hollande

    La proposition de M. Cambadélis, révélée la veille de la réunion du conseil, le vendredi 17 juin, a créé la surprise. Quelques jours avant en effet, la direction du parti avait émis l’idée de changer les statuts du PS pour éviter l’organisation du primaire. La primaire de toute la gauche est devenue impossible en pratique depuis que Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) a refusé d’y participer et a annoncé sa candidature à la présidentielle. Le Parti communiste et Europe Ecologie - Les Verts ont également décliné de participer.

    Lire aussi :   La lente agonie de la primaire à gauche

    « Si dans les faits, on a une primaire, c’est qu’il n’y a plus de candidat naturel. Le premier secrétaire vient de le confirmer », avait, un peu plus tôt samedi, déclaré l’ancien ministre redevenu député, Benoît Hamon. « Cela va permettre d’ouvrir un débat très large, un débat de ligne, un débat de stratégie, ce qui me va bien », a-t-il ajouté.

    Pour sa part, François de Rugy, président du parti Ecologistes! et l’un des vice-présidents de l’Assemblée, a indiqué qu’il pourrait être candidat à cette primaire. « Je pense que les Ecologistes! auront une place dans la primaire et que je pourrai y représenter les écologistes réformistes », a déclaré le député de Loire-Atlantique, précisant qu’il devait en discuter avec ces derniers.



    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Euro 2016

    Violence L'UEFA poursuit la Turquie

    et la Croatie

    Le 18/06/2016 à 12:32:00 | LIEN
     
    L'UEFA a décidé de poursuivre les fédérations turques et croates après les incidents qui ont eu lieu pendant la rencontre entre les deux équipes du groupe D. Les sanctions devraient tomber lundi.
     
    Football - Euro - L'UEFA a décidé de poursuivre les fédérations turques et croates.  (MOUNIC ALAIN/L'Equipe)

    L'UEFA a décidé de poursuivre les fédérations turques et croates. (MOUNIC ALAIN/L'Equipe)

    Les fédérations de Croatie et Turquie connaîtront lundi les sanctions de l'UEFA qui les poursuit pour les incidents causés vendredi par certains de leurs fans dans les stades de l'Euro-2016 à Saint-Etienne et à Nice, a indiqué samedi l'instance européenne du football.

    La Croatie est poursuivie pour usage de fumigènes, jets de projectiles, troubles en tribunes et comportement raciste de certains de ses supporters à Saint-Etienne. La Turquie est visée pour usage de fumigènes, lancer de projectiles et invasion du terrain à Nice. Dans un cas similaire, l'UEFA a infligé une suspension avec sursis de l'Euro à la Russie.

    INFOS

    CROATIE
    CROATIE
    Dernier match : Ven. 17/06 REP. TCHEQUE 2-2 CROATIE
    Prochain match : Mar. 21/06 CROATIE / ESPAGNE
    REP. TCHEQUE
    REP. TCHEQUE
    Dernier match : Ven. 17/06 REP. TCHEQUE 2-2 CROATIE
    Prochain match : Mar. 21/06 REP. TCHEQUE / TURQUIE
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Euro 2016 : l’Espagne écœure la Turquie

    et fonce en huitièmes de finale

    LE MONDE | 17.06.2016 à 23h15 • Mis à jour le 17.06.2016 à 23h34 | Par Gilles Rof      LIEN

    Alvaro Morata a inscrit un doublé contre la Turquie, à Nice.

     
     
     

    Double tenante du titre, l’Espagne s’est déjà frayé un chemin jusqu’aux huitièmes de finale de l’Euro 2016 en écœurant la Turquie vendredi 17 juin sur la pelouse de l’Allianz Riviera de Nice (3-0). Un doublé d’Alvaro Morata, complété d’un but de Nolito, marqués en moins d’un quart d’heure autour de la mi-temps, ont plié un match privé de tout suspens. Après sa victoire sur la République tchèque (1-0), la Roja peut attendre tranquillement son affrontement avec la Croatie, seule équipe qui peut encore l’empêcher de finir première de ce groupe D. La Turquie, elle, battue deux fois en deux matches, est déjà presque éliminée.

    Tout au long de la semaine, la presse ibérique a loué la sérénité de la sélection espagnole, après son entrée victorieuse dans le tournoi. La composition alignée par Vincente Del Bosque illustre ce calme plat : pas un titulaire du premier match ne manque à l’appel. Même le décevant Alvaro Morata, moins brillant en sélection qu’avec la Juventus de Turin, garde les faveurs de la plus belle moustache de l’Euro. Le boulot qu’on lui confie n’est pas franchement enviable. Attaquant de pointe dans une sélection si portée vers l’offensive qu’elle n’a jamais eu besoin d’avant-centre pour marquer… Un sacré défi que Morata, 23 ans et une hargne très turinoise, va relever avec brio.

    Lire aussi :   Revivez la belle victoire de l’Espagne contre la Turquie (3-0)

    Côté turc, l’échec contre la Croatie (0-1) a coûté sa place à Cenk Tosun, le jeune attaquant du Besiktas, 23 ans lui aussi. Aux expériences, Terim préfère l’expérience : celle du trentenaire Burak Yilmaz, parti chasser les primes de matches à Pékin après avoir marqué des buts pour tout ce qu’Istanbul compte de grands clubs. La présence du colosse se remarque vite. Le capitaine espagnol Sergio Ramos le stoppe illégalement sur sa première intervention. Carton jaune pour la star madrilène (2e). Les aventures d’Yilmaz reprennent dix minutes plus tard. Coup de coude sur Busquets, qui va au tapis pour l’occasion. Un avertissement partout (9e).

    Est-ce en raison de son perturbant maillot dégradé qui va du bleu azur au blanc ? La Turquie enquiquine la grande Espagne. Cela fait 52 ans qu’elle n’a plus battu la Roja dans un tournoi officiel, mais l’organisation mise en place par Terim gêne un temps le double champion d’Europe en titre.

    Compacte, attendant la sélection ibérique dans sa partie de terrain avant d’exploser vers l’avant, la Turquie grippe le milieu de terrain le plus technique d’Europe. Iniesta, si éclatant contre les Tchèques, passe des minutes discrètes. Busquets travaille dans l’ombre. Et Fabregas, lui, est encore moins visible que ses deux ex-coéquipiers du FC Barcelone. Heureusement pour l’Espagne, David Silva, toujours fourré entre attaque et milieu, fait lui la différence. Après un slalom, le joueur de Manchester City glisse une merveille de ballon à Iniesta, dont le tir, placé mais mollasson, est contré (14e).

    Même embarrassée, l’Espagne se crée des occasions. Au terme d’un déboulé, le latéral gauche de Barcelone, Jordi Alba, centre pour Morata. La reprise de l’attaquant est déviée sur le poteau turc par Topal (11e). Sur le corner, Silva dépose le ballon sur l’élégant brushing de Piqué qui… pique trop sa tête.

    Morata trouve la brèche

    Juste avant le coup d’envoi, le rocambolesque match nul entre la Croatie et la République tchèque (2-2) dans l’autre rencontre du groupe D a redonné foi au public turc. Un bon tiers des sièges de l’Allianz Riviera, dans lequel il est installé, a été tapissé de drapeaux rouges marqué du croissant blanc et de l’étoile. Quand Calhanoglu frappe vers le but de De Gea au terme d’un bon mouvement collectif, à la 23e minute, les supporters les agitent frénétiquement aux cris de « Turke-ye, Turke-ye ». Deux minutes plus tard, une faute de Juanfran, l’arrière de l’Atletico Madrid, plus pataud qu’à l’accoutumé, leur offre un nouveau frisson. A 35 mètres, Calhanoglu frappe, mais son ballon enroulé vient frôler les buts espagnols.

    Lire aussi :   Euro 2016 : rattrapée sur le fil par la République tchèque, la Croatie peut avoir des regrets

    L’Espagne semble bousculée mais va remettre la hiérarchie à sa place. Une ouverture supersonique de Busquets vient trouver Nolito plein axe (27e). Volkan Babacan, le gardien turc, a juste le temps de voir l’attaquant de Vigo frapper à côté, que la pression remonte sur ses buts. D’un seul coup, les joueurs de la Roja courent plus, passent plus, accélèrent. La Turquie cherche la balle et finit par la retrouver au fond de ses filets. Iniesta allonge un ballon pour Jordi Alba, qui remise derrière lui pour Nolito. Le centre parfait de l’ailier espagnol trouve Morata (1-0, 34e).

    Dans cette fin de première période, la Turquie s’effrite. La densité espagnole l’asphyxie. Ylmaz tente bien la manière forte en bousculant en l’air Piqué, qui retombe sur Busquets… Coup double mais la méthode n’est pas suffisante. Les deux Barcelonais se relèvent et l’Espagne reprend sa marche. Un bijou de ballon en cloche de Fabregas oblige Topal à rater sa tête. Nolito est au point de chute et assomme la Turquie (2-0).

    Un orchestre de cuivres résonne encore dans le virage turc, mais ce sont surtout les premiers « Eviva España » qui s’imposent dans l’Allianz Riviera. Le public espagnol, venu du pays mais aussi de tout le sud de la France, chambre un adversaire foudroyé. Il scande aussi sa prière préférée « I-nies-ta, I-nies-ta » en l’honneur du génie catalan, maître du terrain. Un de ses doubles démarrages casse les reins d’Ozan Tufan, obligé de le retenir par le maillot à l’entrée de la surface de réparation (39e).

     

    Dégarni comme Zidane à sa meilleure époque, Iniesta a survolé la rencontre.

    Passe géniale

    Puis, à peine revenu du vestiaire, Iniesta, désormais dégarni comme le Zidane meilleur époque, fait ce qu’il sait faire de mieux. Il met le pied sur le ballon à quarante mètres des buts turcs, s’enfonce soudain entre les lignes et, du plat du pied, trouve une passe géniale pour son copain Jordi Alba. Le Barcelonais a bien l’air hors-jeu mais l’arbitre le laisse offrir à Morata, le ballon du doublé (48e). 3-0 en quatorze minutes de jeu collectif d’exception… L’Espagne envoie un message clair à ses futurs adversaires : il faudra être fort pour l’empêcher de gagner l’Euro trois fois d’affilée.

    Alors que Morata est tout prêt de signer un triplé de la tête (49e), Vincente Del Bosque profite de la marge pour offrir à Bruno Soriano de Villareal, et César Azpilicueta, l’ancien Marseillais passé à Chelsea, un peu de temps de jeu. David Silva et Jordi Alba, les sortants, y gagnent une ovation à la hauteur de leur match.

    Et la Turquie dans tout ça ? Elle tente jusqu’au bout de sauver l’honneur. Olcay Sahan, rentré à la place d’Ozyakup, échoue à quelques mètres du but d’un De Gea, tout surpris de voir un attaquant si près de lui (85e). Le score ne bougera plus, mais les supporters turcs boucleront la partie en allumant fumigènes et en faisant exploser quelques pétards. Baroud qui ne devrait pas trop plaire à l’UEFA.

    • Gilles Rof
      Journaliste au Monde
    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Douze arrestations dans un vaste coup

    de filet antiterroriste en Belgique

    LE MONDE | 18.06.2016 à 10h11 • Mis à jour le 18.06.2016 à 16h31 | Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)

    Douze individus soupçonnés de préparer une attaque terroriste ont été arrêtés dans la nuit de vendredi 17 à samedi 18 juin par les autorités belges, a annoncé le parquet fédéral, confirmant une information de la RTBF. Quarante personnes au total ont été emmenées pour audition, et douze d’entre elles ont été « privées de liberté » selon un communiqué du parquet fédéral belge. Des arrestations et une série de perquisitions se sont déroulées à Bruxelles, mais également en Flandre et en Wallonie, dans 16 municipalités. Plus de 150 emplacements de parking ont également été contrôlés, ce qui confirme l’ampleur de l’opération. Le parquet fédéral précise que « ni armes ni explosifs n’ont été découverts » au cours de ces perquisitions.

    Les personnes interpellées étaient apparemment suivies depuis plusieurs jours. « Elles sont soupçonnées de faire partie d’une cellule qui avait la volonté et les moyens de commettre un attentat », a affirmé la RTBF. « Les éléments recueillis dans le cadre de l’instruction nécessitaient d’intervenir immédiatement », a ajouté le parquet fédéral.

    Ces opérations policières sont survenues quelques jours après l’annonce de nouvelles menaces pesant sur le pays, et peut-être sur la France. Un service de la police judiciaire affirmait détenir des informations selon laquelle des combattants étrangers, partis de Syrie, tentaient de rejoindre l’Europe deux par deux, pour y commettre des attentats.

    Renforcement de la surveillance

    Après évaluation, l’Office central belge d’analyse de la menace (OCAM) avait toutefois décidé de ne pas augmenter le seuil d’alerte terroriste, maintenu à 3 sur une échelle de 4. Le ministère de l’intérieur estimait que l’information diffusée n’était pas suffisamment étayée. Des mesures complémentaires étaient toutefois conseillées. Les policiers, à Bruxelles en tout cas, étaient en effet invités à emmener chez eux leur arme de service. Et la surveillance de cibles citées comme potentielles – des commissariats de police, un centre commercial du centre de la capitale belge et des restaurants fast-foods – était renforcée.

    Vendredi soir 17 juin, l’OCAM a invité tous les services concernés à redoubler de vigilance, indiquent de leur côté les quotidiens du groupe régional Sud Presse. Les autorités auraient été informées de nouvelles menaces pesant sur les principaux membres du gouvernement fédéral. Quatre personnalités et leurs familles auraient été immédiatement placées sous haute protection : le premier ministre, Charles Michel, le ministre des affaires étrangères, Didier Reynders, et leurs collègues de l’intérieur et de la justice, Jan Jambon et Koen Geens.

    Le mot d’ordre a été donné pour une semaine, confirmait une source policière samedi matin. L’OCAM, de son côté, ne détaillait pas les informations et les sources dont il disposait pour décider de mettre en place de telles mesures, inédites jusqu’ici malgré le climat de tensions depuis les attentats sanglants du 22 mars, à l’aéroport de Zaventem et la station de métro Maelbeek.

    Maintien des festivités liées à l’Euro 2016 sous haute sécurité

    Une réunion du Conseil national de sécurité s’est tenue dans la journée de samedi pour évaluer la situation née de ces nouvelles menaces. Le premier ministre, Charles Michel, a annoncé, à l’issue de cette réunion, que des mesures « complémentaires et adaptées en matière de sécurité » seraient prises « dans les heures qui viennent ».

    Des centaines de retransmissions publiques du match opposant la Belgique à l’Irlande dans le cadre de l’Euro 2016 sont notamment prévues dans des fan zones, samedi à partir de 15 heures. « Les différents événements qui sont prévus dans les prochains jours sont maintenus », avec des « mesures adéquates et complémentaires », a expliqué M. Michel, qui a « encouragé » la population à « respecter les consignes des services de sécurité ».

    Lire aussi :   Attentats de Bruxelles : un nouveau suspect inculpé pour « terrorisme »

     Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)
    Journaliste au Monde

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  •  
    AFP

    La chasse derrière Porsche et la pluie :

    tout est réuni pour 24 heures palpitantes

    Mis à jouril y a 27 minutes

    Publiéle 18/06/2016 à 00:58         LIEN

    Afficher l'image d'origine

    LIEN

    Article de AFP
    Dans cet article
    Porsche

    24 HEURES DU MANS - Porsche s'avance en première ligne de la 84e édition des 24 heures du Mans. Derrière, la lutte s'annonce serrée avec Toyota et Audi en embuscade, d'autant plus que la pluie devrait pimenter un peu plus la bagarre. A surveiller également le retour au premier plan de Ford et de sa mythique GT.

    Eurosport Player : Regardez l'intégralité de la course en LIVE

     
    Voir sur Eurosport

    La saga sarthoise des 24 Heures du Mans, qui dure depuis 1923, va encore rebondir ce week-end, devant 250.000 spectateurs bien réels et des dizaines de millions de téléspectateurs, avec un 84e épisode au scénario imprévisible.

    A "Hollywood-sur-Sarthe", le départ sera donné par l'acteur américain Brad Pitt, samedi à 15h00 locales, à 60 voitures engagées dans quatre catégories, et donc à 180 pilotes qui vont se relayer jour et nuit sur le Circuit des 24 Heures (13,629 km), à 200 km/h de moyenne : un casting royal mêlant les ex-pilotes de Formule 1 aux gentlemen-drivers plutôt aisés et avides de sensations fortes.

    Pour un prix défiant toute concurrence - 78 euros la semaine, 58 pour les membres de l'Automobile Club de l'Ouest (ACO) - les fans de belles mécaniques vont vivre une 84e édition historique, comme la plupart des précédentes. Et très animée, à en juger par le plateau réuni dans quatre catégories: LMP1, LMP2, GTE-Pro et GTE-Am.

    La météo, possible arbitre du week-end

    Si la météo s'en mêle, ce qui est prévu, le chantier va durer 24 heures et sera émaillé d'incidents, alors même que les maîtres d'oeuvre, chez Porsche, Audi et Toyota, sont des gens très expérimentés, qui ne laissent rien au hasard. A la fin, il y aura beaucoup de vainqueurs et quelques déçus, mais surtout des milliers de fans ravis de leur week-end dans la Sarthe.

    Les 24 Heures du Mans, c'est de l'événementiel avec un grand E, parfaitement orchestré par l'ACO, un E comme épique et étonnant, entre autres qualificatifs sans cesse justifiés par ce qui se passe sur la piste et autour. Il y en a pour tous les goûts et ça se déguste aussi en famille, avec femmes et enfants, grâce à des animations et améliorations apportées chaque année, sur fond d'innovation technologique permanente.

    Côté purement sportif, dans la catégorie-reine (LMP1), la Porsche N.2 du Suisse Neel Jani, du Français Romain Dumas et de l'Allemand Marc Lieb, partira en pole position, comme l'an dernier, et six prototypes hybrides, favoris pour la victoire, s'élanceront sur les trois premières lignes: deux Porsche 919 Hybrid, suivies de deux Toyota TS050 Hybrid et deux Audi R18. Mais les deux Rebellion privées, non-hybrides et très fiables, seront à l'affût, en 4e ligne, prêtes à bondir sur le podium.

    Dans la catégorie LMP2, celle des petits prototypes privés, le casting est aussi étonnant et cosmopolite que la course sera indécise. Trois exemples, parmi 23 équipages et 69 pilotes : un quintuple champion olympique de cyclisme sur piste annobli par la Reine d'Angleterre, Sir Chris Hoy; un champion du monde de football, Fabien Barthez, gardien historique des Bleus; un quadri-amputé de 47 ans, Fred Sausset, qui roulera hors-classement mais en plein coeur du peloton.

    Concernant Sausset, certains trouvent que l'ACO est allée un peu trop loin, mais pas le principal intéressé, frappé par une bactérie quasi-mortelle en 2012, pendant ses vacances dans les Landes. Il est devenu cette semaine un exemple hors-norme pour tous les handicapés de la planète : il roulera à près de 300 km/h dans les Hunaudières, sans bras et sans jambes. Inouï.

    Ford est l'autre star du week-end

    En GTE-Pro, ce sera aussi la guerre des étoiles, grâce à Ford, de retour dans la Sarthe avec quatre GT dont une en pole position, et un objectif bien précis: battre à la fois Ferrari, Porsche, Aston Martin et Chevrolet, pour ouvrir un nouveau chapitre de la légende du Mans.

    Il y a 50 ans tout juste, en juin 1966, trois Ford GT 40 monopolisaient le haut du classement général. Dimanche à 15h00, il y aura quatre podiums de catégorie, 12 équipages récompensés, 36 pilotes vivant un moment unique "de sport, de plaisir et de partage". Trois mots répétés sans cesse par Fabien Barthez, le parfait ambassadeur moderne du Mans et de ses valeurs.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Budget: la facture des cadeaux de

    François Hollande pour 2017

    David Bensoussan

     Voir tous ses articles

    Publié le 16-06-2016 à 10h38Mis à jour à 10h4         LIEN

    EXCLUSIF Selon les calculs de la députée Valérie Rabault, les nouvelles mesures annoncées depuis le début de l’année coûteront 6,5 milliards d’euros en 2017.

    Les cadeaux de François Hollande coûteront 6,5 milliards d'euros en 2017. BERTRAND GUAY / AFPLes cadeaux de François Hollande coûteront 6,5 milliards d'euros en 2017. BERTRAND GUAY / AFP
     

    La facture s’alourdit. Les nouvelles mesures annoncées par François Hollande, ces dernières semaines, en faveur des jeunes, des enseignants ou encore des élus locaux  devrait, selon nos informations, coûter 6,5 milliards d’euros en 2017, soit 2,4 milliards de plus qu’en 2016. C’est du moins l’estimation réalisée par la députée Valérie Rabault. La rapporteuse socialiste du budget avait déjà dû sortir ses calculettes pour évaluer l’impact des cadeaux gouvernementaux pour l’année en cours, Bercy se refusant à donner un chiffrage précis. En face, les économies prévues laissent pour le moins à désirer.

    "On arrive au bout de la logique du rabot"

    En effet, la méthode gouvernementale interroge. Pour compenser les 4 milliards de dépenses supplémentaires en 2016, il table sur 1,8 milliard d’économies de «constatation » liées au niveau plus faible que prévu des taux d’intérêts auxquels l’Etat emprunte. Le reste se limite à un simple coup de « rabot » sur les dépenses courantes. Ainsi, une partie du plan de formation des 500.000 chômeurs et de la baisse des cotisations des agriculteurs va être financée, pèle mêle, par des reports de projets informatiques et immobiliers, une baisse des subventions à l’office français de l’immigration et de l’intégration et aux monuments historiques, et par une multitude d’autres petites annulations de crédits.

    On peine, une fois de plus, à identifier de véritables réformes. "On arrive au bout de cette logique de rabot, critique Valérie Rabault. On ne peut pas aller plus loin à moins de toucher au service rendu ou à l’organisation actuelle de l’administration." La députée a d’ailleurs mobilisé ses collègues de la commission des finances pour faire annuler la baisse de 134 millions d’euros des dotations versées aux organismes de recherche (CEA, CNRS...).

    2,4 milliards d'économies en plus en 2017

    La situation s’annonce encore plus tendue en 2017 puisqu’il va falloir  trouver 2,4 milliards de plus à économiser, selon Valérie Rabault. Certes, plusieurs mesures ponctuelles ne pèseront plus sur les finances publiques, comme le plan de soutien à l’élevage (400 millions) ou la formation des chômeurs (600 millions). Mais, en face, les dépenses supplémentaires s’élèvent à près de 4 milliards dont 1,6 milliard lié à la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires, 200 millions pour l’indemnité des enseignants du primaire, 500 millions pour l’accord de revalorisation des carrières de fonctionnaires, 300 millions pour la généralisation de la garantie jeune ou encore un milliard pour les moindres  coupes dans les dotations aux élus locaux. Elles viennent gonfler l’effort d'économies déjà prévu par Bercy pour l’an prochain (18,7 milliards). Objectif : ramener le déficit public sous la barre fatidique des 3 % du PIB comme la France s’y est engagée auprès de Bruxelles.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    1 commentaire
  •  

     

    La deuxième boîte noire de l’Airbus d’EgyptAir a été récupéré

    LE MONDE ECONOMIE | 17.06.2016 à 12h33 • Mis à jour le 17.06.2016 à 14h27 | Par Guy Dutheil

    LIEN

     
    Hommage aux disparus du vol MS804 d’Egyptair, au Caire, le 26 mai 2016.

    La commisssion d’enquête égyptienne a annoncé vendredi 17 juin avoir repêché la deuxième boîte noire de l’Airbus A320 d’Egyptair qui s’est abîmé en Méditerranée le 19 mai, avec 66 personnes à bord dont 15 Français. La veille, c’est la première boîte noire qui avait été remontée à la surface. Pour la commission c’est une grande victoire et un vrai soulagement : les deux boîtes noires devaient cesser d’émettre à partir du 24 juin.

     

    Le Flight Data Recorder (FDR), repêché ce jour, mémorise tous les paramètres du vol sur vingt-cinq heures. Il « a été repêché en plusieurs morceaux » mais les équipes de recherches affirment avoir pu récupérer « la partie la plus importante, qui contient la mémoire de l’appareil ». La veille c’est la Cockpit Voice Recorder (CVR), qui enregistre tous les sons, et pas seulement les voix, à l’intérieur du cockpit, qu’avait récupéré les enquêteurs. Elle peut contenir jusqu’à deux heures d’enregistrement.

    Au terme de près d’un mois de recherches, la commission d’enquête égyptienne a annoncé, jeudi 16 juin, avoir récupéré une des deux boîtes noires Elle contient l’enregistrement des sons à l’intérieur du cockpit. Selon l’équipe de recherche, l’appareil « a été retrouvé en morceaux ». Toutefois, ont fait savoir les autorités égyptiennes, elles ont pu « récupérer la partie qui contient la mémoire de l’appareil et qui est la partie la plus importante de l’enregistreur », où se trouvent notamment les conversations entre le commandant de bord et son copilote.

    Cette découverte fait suite à la localisation de morceaux de la carlingue. Mercredi 15 juin, un robot sous-marin avait photographié des débris au large des côtes égyptiennes. Des morceaux seraient éparpillés sur plusieurs sites. « Il ne s’agit pour l’heure que de petits fragments de l’appareil, que le robot a repérés hier soir dans son opération de ratissage qu’il mène jour et nuit », a indiqué, sous couvert d’anonymat, une source proche de l’enquête. Ils reposeraient par 3 000 mètres de fond à 290 kilomètres des côtes entre la Crête et l’Egypte. Pour l’heure, « les premières photos des débris » prises par le robot « ne permettent pas d’établir un quelconque scénario de l’accident ».

    Lire aussi :   Au Caire, les familles des passagers du vol MS804 d’EgyptAir en colère contre les autorités

    La récupération de l’enregistreur des voix et des sons est une avancée majeure pour la compréhension des causes de l’accident. Les enquêteurs vont pouvoir écouter les échanges entre les deux pilotes jusqu’au crash. S’il y a eu une explosion avant la disparition de l’appareil, ils pourraient aussi l’entendre. Le vol MS 804 d’Egyptair, qui avait décollé de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle le 16 mai peu après 23 heures, avait brusquement disparu des écrans radars alors qu’il venait d’entrer dans l’espace aérien égyptien. Dans les jours qui avaient suivi, les autorités, notamment égyptiennes, avaient semblé privilégier la thèse de l’attentat. Avant qu’on perde sa trace, l’avion volait à une altitude de 37 000 pieds (un peu plus de 11 kilomètres) et se trouvait entre 48 et 64 kilomètres des côtes égyptiennes.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • VIDEO.      LIEN

    Hommage aux policiers tués : il refuse de serrer la main à Hollande et Valls, parce que "la police manque de moyens"

    Sur des images filmées par France 2, un des participants à la cérémonie d'hommage aux policiers tués à Magnanville semble ignorer la main tendue par le président puis par son Premier ministre. Il s'agit d'un policier.

    FRANCETV INFO

    Francetv info

    Mis à jour le 17/06/2016 | 18:46, publié le 17/06/2016 |12:0

    L'instant est furtif. Après son discours lors de la cérémonie d'hommage au couple de policiers tué à Magnanville (Yvelines), François Hollande a serré la main à plusieurs personnalités et agents, vendredi 17 juin, devant la cour d'honneur de la préfecture de Versailles. Mais sur une séquence, filmée par France 2, un policier refuse de lui rendre la pareille.

    Manuel Valls engage la conversation

    Appuyé sur des béquilles, l'homme regarde passer le chef de l'Etat, sans rien dire, droit comme un "i". Puis le Premier ministre Manuel Valls s'approche à son tour. Même réaction. Les images le montrent en train de faire "non" de la tête alors que le chef du gouvernement arrive à son niveau. On voit ensuite Manuel Valls engager la conversation.

    Sur Twitter, une journaliste de France 2 a réussi à retrouver l'homme en question. Il s'agit d'un policier, en colère. Il explique avoir décliné ce salut officiel car "la police manque de moyens".

    Un policier refuse de serrer la main de @fhollande pendant la cérémonie. Parce que ,dit-il , "la police manque de moyens"

    La compréhension de Manuel Valls

    Manuel Valls a dit "pouvoir comprendre" l'incident. Le Premier ministre a estimé que l'attitude de ce policier n'avait été "en rien irrespectueuse", et qu'elle était même "respectueuse", la mettant sur le compte de la douleur provoquée par les assassinats.

    "Moi je peux comprendre que dans ces moments là il y ait un policier ou deux policiers, des hommes, des femmes qui sont touchés, qui pouvaient connaître les victimes, qui aient une attitude qui n'est en rien irrespectueuse, elle était respectueuse", a répondu Manuel Valls à la presse.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire

  •  

    Affaire du Carlton de Lille : DSK condamné à 10000€ de dommages et intérêts au civil

    Sept autres personnes impliquées dans l’affaire ont également été condamnées pour préjudice moral.

    Justice     LIEN

    Publié le 16 Juin 2016

     

    Affaire du Carlton de Lille : DSK condamné à 10000€ de dommages et intérêts au civil


    Selon des informations du journal 20 minutes, Dominique Strauss-Kahn a été condamné au civil ce jeudi par la cour d’appel de Douai, dans le Nord, à verser 10000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral à l’association Le Mouvement du Nid, dans l’affaire dite du "Carlton de Lille". L'ancien patron du FMI avait été relaxé en juin 2015 par le tribunal correctionnel de Lille, pour ces soirées libertines, qui avaient été qualifiés par Dominique Strauss-Kahn de "récréations festives", tandis que des témoins avaient parlé de "boucherie", "d’horreur" et "d’abattage".

    Le Mouvement du Nid, qui souhaite abolir la prostitution, avait fait appel de cette relaxe. En plus de DSK, sept autres personnes impliquées dans l’affaire ont également été condamnées pour leur faute civile à hauteur de 10 000 euros pour préjudice moral.  Par ailleurs, ces dernières ainsi que l'ancien directeur du FMI devront verser 2000 euros pour préjudice matériel. 

    Selon la cour d'appel, "si un silence certain était maintenu sur leur qualité de prostituées participant aux soirées où Dominique Strauss-Kahn était lui-même présent, il n’en demeure pas moins que ce dernier avait une parfaite connaissance de la présence de professionnelles". Les avocats de DSK devraient se pourvoir en cassation.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    1 commentaire