• Jeudi 31 mars 2016    Lien

     

    LOI TRAVAIL Serez-vous touché

    par la grève de ce jeudi ?

     

     

     


       

       

      Grève ce jeudi 31 mars notamment dans les transports.

      L’appel à la grève contre le projet de loi travail a été particulièrement relayé dans les transports où d’importantes perturbations sont annoncées jeudi, notamment sur le réseau SNCF où le trafic sera réduit sur certaines lignes dès mercredi soir.

      SNCF

      - Un TER sur deux devrait circuler en moyenne. En Midi-Pyrénées, Bourgogne, Franche-Comté, Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon, les difficultés ont commencé dès ce mercredi soir, la SNCF faisant état de «très légères perturbations».
      - La SNCF prévoit 4 Intercités sur 10 de jour, aucun de nuit (dès mercredi soir et jusqu’à vendredi matin).
      - Sur le réseau TGV, les prévisions pour la journée de jeudi sont les suivantes : un train sur deux sur l’axe Nord, 3 sur 4 sur les axes Atlantique et Sud-Est. En revanche, les TGV Est circuleront normalement et le trafic sera quasi-normal sur les Ouigo (9 sur 10). Les trains internationaux ne sont pas touchés.

      Aérien

      La direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies d’annuler préventivement 20 % de leurs vols à l’aéroport d’Orly et un tiers à Marseille en raison d’un préavis déposé par l’Usac-CGT, deuxième syndicat chez les aiguilleurs.
      Air France prévoit à Orly «d’assurer l’ensemble des vols long-courriers» et 80% des vols intérieurs, ainsi que 65% de ses vols depuis ou vers Marseille. Roissy ne sera pas affecté, selon la compagnie.

      RATP

      La régie des transports parisiens prévoit un RER sur deux en moyenne sur les lignes A et B (y compris sur les portions gérées par la SNCF), trois métros sur quatre et un trafic bus et tramway «quasi normal».

      Jeunesse

      Lycéens et étudiants sont de nouveau appelés à manifester par les syndicats majoritaires. Plusieurs établissements, lycées et universités, ont annoncé qu'ils resteraient fermés, pour éviter tout débordement. Fait notable : à Rennes, les jeunes très mobilisés ont continué leur mouvement tout au long de la semaine avec des rassemblements et blocages ; ce mercredi, quatre lycéens ont été placés en garde en vue après avoir jeté des chaises sur les voies du métro. Jeudi, les grandes villes auront toutes leur cortège. Au moins 200 rassemblements sont prévus.

      Jets de chaises sur le métro : plusieurs interpellationshttp://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/rennes-jets-de-chaises-sur-le-metro-une-enquete-en-cours-30-03-2016-11013099.php#uZFVQBp23PlzzOiQ.99 

       

      jeudi 31 mars départ 10h30 Marengo pic.twitter.com/F0rEZnWDz7 @UdCgt31

       
       

      La CGT attend "énormément de monde dans les rues"

      Philippe Martinez, numéro un de la CGT, se dit persuadé qu’il y aura «énormément de monde» jeudi dans la rue pour réclamer le retrait du projet de loi de réforme du travail, dans une interview à L’Humanité parue mercredi. «Plus de 200 manifestations connues, défilés et rassemblements sont organisés dans le pays», a ajouté dans un communiqué la CGT, contre 144 prévues le 9 mars. « Tous les salariés se sentent et sont directement concernés par la loi travail», assure M. Martinez, qui va défiler à Paris de la Place d’Italie à Nation.

      La CGT, FO, Solidaires, FSU et les organisations de jeunesse Unef, Fidl et UNL ont appelé à faire grève jeudi contre «la régression sociale».
      Lors de la précédente mobilisation similaire, le 9 mars, plus de 200.000 personnes avaient défilé dans l’Hexagone (450.000 selon les organisateurs). Les sept syndicats menacent d’en organiser d’autres, afin de peser sur le débat parlementaire.
      «Je reste persuadé que dès demain, il y aura des AG dans les entreprises où les salariés décideront des suites du mouvement», prédit M. Martinez.

      Par AFP | Publié le 30/03/2016 à 22:10 

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    • Le Conseil d’Etat suspend la dissolution d’une association qui gérait la mosquée de Lagny-sur-Marne

      Le Monde.fr avec AFP | 30.03.2016 à 18h13 • Mis à jour le 30.03.2016 à 18h41   Lien

      La mosquée de Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne)a été fermée en décembre dans le cadre de l’état d’urgence.

      Le Conseil d’Etat a suspendu pour vice de procédure, mercredi 30 mars, la dissolution d’une association qui gérait une mosquée radicale à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), fermée en décembre dans le cadre de l’état d’urgence.

      La plus haute juridiction administrative, saisie en référé par l’Association des musulmans de Lagny-sur-Marne, a estimé que le décret de dissolution avait été « pris à l’issue d’une procédure irrégulière propre à créer (…) un doute sérieux quant à sa légalité ». Le Conseil d’Etat ne s’est, en revanche, pas prononcé sur le bien-fondé de la mesure de dissolution, qui fera l’objet d’une audience ultérieure, « d’ici l’été ».

      L’association avait été informée en décembre que sa dissolution était envisagée et avait été invitée à réagir. Le courrier contenant ses observations, envoyé le 14 décembre au ministère de l’intérieur qui en a accusé réception, « s’est ensuite perdu ». Les observations de l’association n’ayant pas pu être prises en compte, le Conseil d’Etat a jugé « le décret litigieux » irrégulier.

      Appels « à la haine et au djihad »

      Le 25 février, le Conseil d’Etat avait confirmé la fermeture de la mosquée de Lagny, présentée par le ministère de l’Intérieur comme « un foyer d’idéologie radicale ». Il avait décidé de ne pas suspendre l’arrêté de fermeture du lieu de culte de Seine-et-Marne, comme le demandaient des dirigeants et des fidèles.

      A la suite de la fermeture de la mosquée, trois associations cultuelles, dont l’Association des musulmans de Lagny-sur-Marne, avaient été dissoutes, le 13 janvier, en conseil des ministres, « en raison de propos tenus par leurs dirigeants au cours des dernières années appelant à la haine et au djihad », avait indiqué le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve.

      Dans un communiqué , la Place Beauvau indiquait que ces associations « organisaient notamment le départ d’individus de la mosquée de Lagny-sur-Marne qui rejoignaient l’Egypte auprès d’un imam radical avant, pour certains, de rejoindre la zone irako-syrienne ». Il s’agissait de la première mesure de dissolution d’associations, liées à des mosquées depuis la mise en place de l’état d’urgence, au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis.

      Lire aussi :   Questions autour de la fermeture de la mosquée de Lagny-sur-Marne

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    • Mis à jour le 30/03/2016 à 08h59    Lien
       
       
       
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      La ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a dénoncé ce mercredi sur RMC le marché de la mode islamique qu'investissent plusieurs grandes marques internationales comme H&M, Uniqlo ou Dolce et Gabbana.

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    • Pakistan : les fêtes de Pâques ensanglantées par un attentat

      A Lahore, les talibans ont commis un une attaque sanglante contre la communauté chrétienne le jour de Pâques.    lien

      France 3

      Francetv info

      Mis à jour le 29/03/2016 | 09:04, publié le 29/03/2016 | 09:04

      À Lahore, au Pakistan, un parc populaire de la ville a été frappé par un attentat suicide en pleine cérémonie de Pâques. Bilan : 70 morts, dont 29 enfants et 6 femmes, ainsi que 340 blessés. La communauté chrétienne de la ville a commencé ce lundi 28 mars à enterrer les victimes. Les fidèles sont particulièrement inquiets. "Ici, nous ne sommes nulle part en sécurité, spécialement nous les chrétiens", se désole une femme.

      La fête de Pâques à haut risque

      L'attentat a été revendiqué par une faction du mouvement des talibans pakistanais. Il visait des chrétiens. Le kamikaze s'est fait exploser à côté d'une aire de jeux pour enfants. Le Premier ministre pakistanais s'est rendu au chevet de ses concitoyens hospitalisés, ce qui n'empêche pas les chrétiens de se sentir abandonnés. Mais pendant que ceux-ci rendent hommage à leurs morts, des centaines d'islamistes occupent la rue pour réclamer l'exécution d'Asia Bibi, une chrétienne condamnée à mort pour blasphème.

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      Birmanie : le nouveau président, doublure de Aung San Suu Kyi, prête serment

      La passation de pouvoir a eu lieu mercredi, quinze jours après l'élection de Htin Kyaw par le Parlement. C'est le dernier acte d'une très longue transition politique, qui a vu les militaires céder le pouvoir aux civils.

      http://www.francetvinfo.fr/image/759j000u2-11c9/1500/843/8211891.jpg

      LienREUTERS et APTN

      Francetv info

      Mis à jour le 30/03/2016 | 19:28, publié le 30/03/2016 | 19:28

      La Birmanie vit depuis ce mercredi 30 mars une nouvelle ère. Un nouveau président, proche d'Aung San Suu Kyi, a prêté serment devant le Parlement de Naypyidaw, la nouvelle capitale du pays, après des décennies de régime militaire.

      "Je promets d'être fidèle au peuple de la république birmane", a déclaré le président birman Htin Kyaw, arrivé au Parlement au côté d'Aung San Suu Kyi, tous deux vêtus de longyis, la jupe traditionnelle birmane.

      Htin Kyaw a accepté ce rôle de doublure de la prix Nobel de la paix, empêchée de devenir présidente en raison d'une Constitution héritée de la junte militaire. La Constitution birmane interdit en effet la fonction de président à quiconque a des enfants de nationalité étrangère, ce qui est le cas d'Aung San Suu Kyi, qui a deux fils britanniques.

      Le premier gouvernement civil depuis 1962

      Dans les couloirs du Parlement, après la cérémonie officielle, un député de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD), le parti d'Aung San Suu Kyi, a déclaré : "Je suis très fier de mon peuple de Birmanie. C'est une renaissance, avec un véritable président, un civil, et un gouvernement depuis cinquante-quatre ans."

      La passation de pouvoir de ce mercredi, quinze jours après l'élection de Htin Kyaw par le Parlement, est le dernier acte d'une très longue transition politique qui a commencé après les législatives du 8 novembre 2015. Il s'agissait du premier scrutin libre depuis un quart de siècle.

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    • Au prix d’immenses sacrifices et après des années d’emprisonnement et de résidence surveillée, la Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi, 70 ans, a gagné son combat pour la démocratie.

      Aung San Suu Kyi n’a pas pu devenir présidente de Birmanie notamment parce qu’elle est mariée à un étranger. ZOOM   Aung San Suu Kyi n’a pas pu devenir présidente de Birmanie notamment parce qu’elle est mariée à un étranger. / STR/AFP  

      Aung San Suu Kyi a gagné le pouvoir, à défaut de la présidence de la Birmanie. Adulée par tout un peuple et victorieuse des dernières élections générales libres de novembre 2015 avec le parti qu’elle a créé à son retour d’Angleterre en 1988, l’ancienne dissidente politique aura finalement gagné une longue bataille contre les différentes juntes militaires.

      Certes, la Constitution lui interdisait de devenir présidente car elle était mariée avec un étranger, – un Anglais avec qui elle a eu deux garçons –, mais elle se sera battue jusqu’au bout pour obtenir le meilleur poste possible sans faire de trop grandes concessions à l’armée.

      Mercredi 30 mars, elle se tenait à la droite du président Htin Kyaw lorsque celui-ci a prêté serment devant le Parlement à Naypyidaw, la capitale. D’un commun accord, il avait accepté d’être la doublure de la Dame de Rangoun dans un gouvernement où Aung San Suu Kyi s’est réservé non seulement le portefeuille des Affaires étrangères mais aussi le ministère du Bureau présidentiel, de l’Éducation, de l’Électricité et de l’Énergie.

      Engagée en politique après des études en Angleterre

      La fille du héros de l’indépendance, le général Aung San – assassiné en 1947 un an avant l’indépendance –, a étudié la philosophie, la politique et l’économie à Oxford à partir de 1964, date à laquelle elle rencontre Michael Aris qui deviendra son mari. Elle aurait pu poursuivre une carrière d’universitaire ou de diplomate au service de son pays, mais le destin en a voulu autrement.

      > Lire aussi : Le parti d’Aung San Suu Kyi triomphe en Birmanie

      Alors qu’en 1988, les manifestations font rage à Rangoun contre la junte, elle décide de rentrer en Birmanie au chevet de sa mère malade. C’est le tournant de sa vie. Bouleversée par la vague de répression militaire qui fait 3 000 morts, elle décide de faire front, de s’engager dans le camp de la démocratie. Elle fonde son parti : la Ligue nationale pour la démocratie (LND).

      En août, elle prononce un discours à la pagode Shwedagon, qui bouleverse le cœur des Birmans. Sous pression permanente de l’armée, elle résiste. La junte place alors Aung San Suu Kyi en résidence surveillée. L’icône Suu Kyi est née.

      Depuis cinq ans, la transition politique

      En 1991, elle reçoit le Prix Nobel de la paix, mais n’est pas autorisée à aller le chercher avant 2010. « Elle a fait preuve d’un courage exemplaire », raconte à La Croix un ancien diplomate européen qui a pu la rencontrer durant cette période, où elle ne pouvait pas retourner voir ses enfants et son mari atteint d’un cancer en 1999. « Un choix terrible pour elle. Elle savait que l’armée ne la laisserait jamais revenir en Birmanie si elle se rendait en Angleterre. » Soutenue par un Occident sous son charme, elle ne sera libérée qu’en 2010, date à laquelle elle voyage dans le monde entier pour remercier tous ses alliés.

      > Lire aussi : La Birmanie vit les secousses de la démocratisation

      On connaît la suite : en 2011, la junte annonce la mise en place d’un régime semi-civil. La route de la démocratie est tracée, reste à la concrétiser. Ces cinq dernières années auront permis de tourner une longue page de confrontation stérile entre le camp démocrate d’Aung San Suu Kyi et l’armée. La transition politique aura été longue, entre méfiance et négociations serrées.

      « The Lady », comme elle est surnommée en Birmanie, aura réussi à se hisser au sommet. Elle va devoir maintenant relever d’immenses défis : santé, éducation, réformes économiques et sociales, pacification du pays et de ses minorités, sans parler de la gestion à venir des relations avec l’armée birmane qui reste politiquement puissante avec un quart des députés au Parlement. Un nouveau chapitre de la vie de Aung San Suu Kyi est en train de s’écrire.

      Dorian Malovic
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      Terrorisme : Hollande renonce

      à la révision constitutionnelle,

      les excuses de Cambadélis

      Edité par Y.T.
      le 30 mars 2016 à 12h17 , mis à jour le 30 mars 2016 à 12h22.    Lien


      Déchéance de nationalité : la droite enterre la révision de la Constitution

       
      Politique Après quatre mois de débat, François Hollande a annoncé ce mercredi que le gouvernement renonçait à la révision constitutionnelle, qui prévoyait notamment la déchéance de nationalité des Français condamnés pour terrorisme. "J'ai décidé de clore le débat constitutionnel", a annoncé le chef d'Etat.

      François Hollande a annoncé mercredi sa décision de renoncer à une réforme constitutionnelle, qui comprenait l'extension de la déchéance de nationalité, qu'il avait annoncée au lendemain des attentats du 13 novembre.
      "J'ai décidé, après m'être entretenu avec les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, de clore le débat constitutionnel", a déclaré le chef de l'Etat à l'issue du Conseil des ministres. Il a reconnu, au cours d'une déclaration de 5 minutes, qu'un "compromis (était) hors d'atteinte" sur la question de la déchéance de nationalité.

      Régissant immédiatement à l'allocution présidentielle, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a présenté les "excuses" de la majorité aux Français "qui ne peuvent qu'être consternés par ce triste spectacle". Chez les Républicains, l'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, a évoqué un "camouflet" pour François Hollande. Pour Marine Le Pen, présidente du FN, le chef de l'Etat est "seul responsable" de cet "échec historique".
      Interrogé sur LCI, Pierre-Yves Bournazel, conseiller régional les Républicains, pointe du doigt l'action de François Hollande qui, selon lui, a "changé d'avis entre le congrès de Versailles et le texte qu'il a ensuite fait présenter devant l'Assemblée nationale".

      Un compromis parait hors d'atteinte
      Pour être adoptée, la révision constitutionnelle devait être votée dans les mêmes termes par les deux chambres puis par les trois cinquièmes des parlementaires réunis en Congrès. Dans un contexte de menace terroriste, députés et sénateurs étaient d'accord sur l'inscription de l'état d'urgence dans la Constitution, le premier article de la réforme qui en comptait deux, mais divergeaient sur la question de la déchéance de nationalité.

      Les députés y étaient majoritairement favorables pour toutes les personnes condamnées pour terrorisme, binationaux comme nationaux. Le Sénat, où la droite est majoritaire, était quant à lui partisan de la déchéance pour les seuls binationaux afin d'éviter toute apatridie.

      L'idée d'une inscription du seul état d'urgence dans la Constitution a été rejetée par les présidents des groupes Les Républicains des deux chambres. "Je constate aujourd'hui, quatre mois après, que l'Assemblée nationale et le Sénat ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur un même texte et qu'un compromis paraît même hors d'atteinte sur la définition de la déchéance de la nationalité pour les terroristes, je constate aussi qu'une partie de l'opposition est hostile à toute révision constitutionnelle, qu'elle porte sur l'état d'urgence ou même sur l'indépendance de la magistrature, je déplore profondément cette attitude", a dit François Hollande.
      VIDEO. François Hollande renonce à la déchéance de nationalité

       

      VIDEO. Mennucci : "Abdeslam ne pourra jamais être déchu de sa nationalité française"

       

       

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    • La "liste noire" de "l'actionnaire totalitaire" Vincent Bolloré à Canal +

       

      "Le Canard enchainé" révèle ce mercredi "la liste noire" de Bolloré à Canal +. Plusieurs figures importantes de la chaîne seraient sur la sellette. C'est une nouvelle étape dans l'interventionnisme de l'homme d'affaires français.
       
      Vincent Bolloré poursuivrait son ménage à Canal + - Sipa

       

      Scène de couloir à Canal +. Vincent Bolloré déambulant dans les locaux de la chaîne s'adresse (plein d'humour ?) à un journaliste qu'il vient de croiser : "Bonjour, je suis l'actionnaire totalitaire !" Les propos sont rapportés par Le Canard enchaîné ce 30 mars, dans un article où l'apprend que le patron de la chaîne "n'a pas renoncé au 'nettoyage' de la chaîne cryptée". C'est carrément une "'liste noire' des fortes têtes à faire tomber au plus vite" que la direction de Canal + aurait créée. De cette liste, le journal sort cinq noms. Tous sont des personnalités importantes du groupe.

      Ainsi, Patrick Menais (patron du Zapping), Jean-Baptiste Rivoire (rédacteur en chef de Spécial Investigation), Françoise Feuillye (déléguée du syndicat +Libres) et Olivier Ravanello (président de la société des journaliste de Canal + et iTélé) seraient dans le collimateur de Bolloré pour avoir, soit dénoncé publiquement la censure opérée dans les programmes, soit critiqué la direction. Bruno Gaccio, une figure emblématique des Guignols de l'info, n'a pas protesté publiquement à ce jour malgré sa mise à l'écart de La Grosse Emission sur Comédie+. Pourtant, son nom figurerait aussi sur "liste noire" de son patron. "Bolloré ne veut pas prendre le risque d'avoir un contestataire dans la maison au moment où il annoncera la fin des Guignols", sous-titre au Canard un proche de Gaccio.

      Justement, la fameuse émission des marionnettes de l'info a été la première à faire les frais de l'interventionnisme de Vincent Bolloré. L'homme d'affaires souhaitait purement et simplement supprimer Les Guignols. Après une forte mobilisation sur Internet, il a finalement fait machine arrière, à moitié : le journal satirique est toujours diffusé quotidiennement mais en crypté, avant une rétrospective de la semaine en clair le week-end. Une manière d'enlever de la visibilité à l'émission pour pouvoir la supprimer plus facilement plus tard.

      La DRH virée pour ne pas avoir réussi à licencier un membre de la "liste noire" ?

      Par la suite, ce sont des reportages et des enquêtes qui auraient été censurés à la demande de l'homme d'affaires. Le documentaire sur le Crédit Mutuel ? A la trappe. L'enquête sur l'OM diffusée en septembre ? Ouvertement critiqué par Bolloré lors d'un comité d'entreprise extraordinaire. Jean-Baptiste Rivoire avait d'ailleurs assuré sur le site d' que "sept sujets sur onze proposés pour "Spécial Investigation" ont été retoqués."

      Des révélations qui auraient poussé les dirigeants de Canal + à vouloir le virer. Seulement voilà, il bénéficie d'un mandat syndical de délégué SNJ-CGT, donc plus difficile à licencier. Faute d'y être parvenu, c'est finalement la directrice des ressources humaines qui l'a été, écrit le Canard… Ambiance.

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    • Au Brésil, Dilma Rousseff perd son principal allié au pouvoir

      Le Monde.fr avec AFP | 29.03.2016 à 21h37    lien

      Dilma Rousseff est accusée d’avoir fait supporter temporairement à des banques publiques des dépenses incombant au gouvernement.

      Au terme d’une réunion de quelques minutes seulement, le Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB), le grand parti centriste, a voté, mardi 29 mars à main levée, sa « sortie immédiate » de la coalition de la présidente de gauche Dilma Rousseff, appelant ses ministres à en démissionner.

       

      Le PMDB est le parti du vice-président Michel Temer, qui succédera à Mme Rousseff si elle est destituée par le Parlement. Première force parlementaire, avec 69 députés sur 513 et 18 sénateurs sur 81, ce parti était le principal allié du Parti des travailleurs (PT, gauche) au sein de la coalition au pouvoir, et faisait partie depuis 2004 du gouvernement.

      Lundi soir déjà, le ministre du tourisme, Henrique Alves, l’un des sept ministres du PMDB, avait annoncé sa démission.

      De plus en plus isolée

      Homme d’appareil discret, M. Temer, 75 ans, ne dissimule plus son ambition de succéder rapidement à Mme Rousseff, 68 ans, de plus en plus isolée à l’approche d’un vote des députés sur sa destitution attendu à la mi-avril.

      Le parti centriste, rallié à l’opposition de droite, devra réunir au moins deux tiers des voix des députés (342 sur 513) s’il veut obtenir la mise en accusation de la présidente devant le Sénat, qui aura le dernier mot.

      Mme Rousseff est accusée d’avoir fait supporter temporairement à des banques publiques des dépenses incombant au gouvernement, afin, selon l’opposition, de dissimuler l’ampleur des déficits publics, en 2014, année de sa réélection, et en 2015.

      Lire aussi :   Dilma Rousseff : « Pourquoi démissionner ? »

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