• Quand Barack Obama se paye

    Donald Trump

    • Le président américain Barack Obama n'hésite pas à égratigner Donald Trump, le candidat républicain à sa succession, avec sérieux ou avec humour. Le président américain Barack Obama n'hésite pas à égratigner Donald Trump, le candidat républicain à sa succession, avec sérieux ou avec humour. | Reuters

     

    Le président américain Barack Obama n'hésite pas à égratigner Donald Trump, le candidat républicain à sa succession, avec sérieux ou avec humour.

    Ces derniers jours, Barack Obama multiplie les piques concernant Donald Trump. Jeudi dernier, alors qu'il se trouvait au Japon, le président américain a affirmé que des chefs d'Etat du G7 lui avaient confié leur « étonnement » quant aux propos de l'homme d'affaires. « Ils ne savent pas trop à quel point ces déclarations sont sérieuses, mais elles les effraient », a-t-il ajouté.

    « Ignorance » ou « attitude cavalière »« Et c'est justifié, a-t-il poursuivi, parce que bon nombre des propositions qu'il a faites relèvent soit de l'ignorance de la marche des affaires du monde, soit d'une attitude cavalière ou d'un intérêt de faire des tweets et des gros titres et non d'une véritable réflexion sur ce qui est nécessaire pour que l'Amérique soit sûre, en sécurité et prospère et pour que le monde soit plus équilibré. » Et vlan !

    Le président Barack Obama n'en était pas à sa première salve. Le 30 avril dernier, le traditionnel dîner des correspondants de la Maison-Blanche avait déjà été l'occasion pour Barack Obama de se moquer de Donald Trump« Les républicains disent que Donald manque d'expérience en politique étrangère pour être Président mais soyons justes, il a passé des années avec des leaders du monde entier : Miss Suède, Miss Argentine, Miss Azerbaïdjan », a-t-il lancé, faisant allusion aux concours de Miss Univers dont Donald Trump a été l'un des organisateurs par le passé.



    En 2011, lors d'un précédent dîner des correspondants de la Maison blanche, Barack Obama s'était déjà moqué de Donald Trump qui avait lancé à l'époque une polémique à propos du lieu de naissance du président. Pour couper court à toute ambiguité, le président avait donc proposé aux correspondants de la Maison Blanche de visionner les images de sa naissance.



    Le public s'est alors esclaffé  en découvrant des images du dessin animé Le Roi Lion. «Maintenant Donald Trump peut retourner s’occuper des vrais problèmes, a enchaîné Barack Obama face à une salle hilare. Le premier pas sur la Lune était-il une mise en scène ? Que s’est-il vraiment passé à Roswell ? Et où sont Biggie et Tupac ?», deux rappeurs assassinés dans des conditions mystérieuses.
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  • TTIP : Bruxelles veut mettre les Etats européens face à leurs responsabilités

    LE MONDE | 31.05.2016 à 11h06 • Mis à jour le 31.05.2016 à 11h41 | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) et Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant)   LIEN

    Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, lors d’un débat sur l’avenir de l’Europe à Berlin, en mai.

    La Commission européenne veut mettre les 28 gouvernements des pays membres de l’Union devant leurs responsabilités. Souhaitent-ils poursuivre les négociations du fameux TTIP (Transatlantic Trade and Investment Part­nership), le traité de libre-échange avec les Etats-Unis, ou pas ? Et si oui, sont-ils prêts à conforter le mandat de négociation qu’ils lui ont confié au printemps 2013 ?

    L’éclairage :   Où en est le projet de libre-échange transatlantique ?

    Mardi 31 mai, Daniel Rosario, un porte-parole de la Commission, a précisé qu’« au sommet européen de juin [prévu les 28 et 29 juin, à Bruxelles] le président, Jean-Claude Juncker, va demander aux dirigeants de l’UE de reconfirmer le mandat de la Commission pour conduire ces négociations ». Et d’ajouter : « Nous devons nous assurer que nous allons tous dans la même direction. »

    L’objectif de cette « question de confiance » est d’en finir avec les voix discordantes qui sapent la crédibilité de l’institution, et partant la position de négociation de l’Union face à une administration américaine peu encline à faire des concessions aux Européens, qui espèrent un accès facilité aux marchés publics américains et une meilleure reconnaissance des appellations d’origine protégées.

    Quatorzième round prévu en juillet

    Certes, à Bruxelles, plus grand monde ne croit à la possibilité d’un accord définitif avec l’administration Obama avant les élections américaines. Mais parvenir, un jour, à un accord de libre-échange inédit par son ampleur avec le premier partenaire commercial de l’Union reste une priorité pour la Commission Juncker et pour la chancelière allemande Merkel. Idem pour les pays traditionnellement libre-échangistes : les Pays-Bas, les pays du nord de l’Europe et le Royaume-Uni.

    Un quatorzième round de négociation est déjà prévu en juillet, et l’Europe doit arriver unie à la table des négociations pour espérer obtenir des Américains des concessions. Et, pourquoi pas, parvenir à un accord politique, dans les grandes lignes, avant la fin 2016. Cecilia Malmström, la commissaire au commerce, devait rencontrer Michael Froman, le négociateur en chef américain, en Suède lundi soir, pour la cinquième ou sixième fois depuis le début de l’année, une preuve de plus de la motivation européenne d’aboutir.

    Début mai, à la suite de la fuite de documents de négociations divulgués par l’ONG Greenpeace, François Hollande a dit « non, à ce stade », au Tafta (l’acronyme du TTIP en français). Mi-avril, il avait déjà abordé ce sujet sur lequel, ces dernières années, il était resté très discret. Mais jamais encore le président français n’avait été aussi clair. Le 27 mai, le chef de l’Etat a de nouveau souligné que Washington devait « aller beaucoup plus loin » pour que le traité puisse être conclu.

    Lire aussi :   La France promeut l’arbitrage privé du Tafta au sein même de l’Europe

    Vif débat en Allemagne

    Le 28 mai, c’est Sigmar Gabriel, président du Parti social-démocrate allemand (SPD), et partenaire de coalition d’Angela Merkel comme ministre de l’économie, qui a donné aussi de la voix. Au lendemain du G7 au Japon, au cours duquel la chancelière a de nouveau défendu la conclusion rapide d’un accord, il a jugé qu’elle « a eu tort de dire, dans l’euphorie de la visite d’Obama en Allemagne, que nous pourrions dans tous les cas clore les négociations cette année, et de le répéter maintenant ». Il a estimé que cela risquait d’aboutir à un mauvais accord et précisé que « le SPD ne veut pas participer à un mauvais accord ». Il s’en est notamment pris aux tribunaux d’arbitrage « non transparents » vers lesquels pourraient se tourner les entreprises pour trancher un litige contre un Etat.

    C’est en Allemagne que le débat est le plus vif. Dans ce pays qui ne sait que faire de ses excédents commerciaux record, le libre-échange a longtemps été perçu comme le meilleur moyen d’assurer le succès du « made in Germany ». Pourtant, à la surprise générale, les Allemands figurent parmi les Européens les plus réservés face au TTIP. Pourquoi faire de nouvelles concessions aux Américains qui pourraient nuire à la santé des Allemands – contraints demain d’importer par exemple du poulet au chlore –, alors que les entreprises allemandes se satisfont très bien de la situation existante ? Le débat enflamme l’opinion et moins de 20 % des Allemands sont favorables au projet de TTIP.

    Lire aussi :   L’émoi allemand après les révélations sur le TTIP

    Cela fait plusieurs mois qu’à Bruxelles des sources européennes déplorent en off l’ambiguïté, ou à tout le moins le manque de soutien politique de certains gouvernements de l’UE. Qui rechignent à trop s’engager en faveur d’un accord dénoncé avec virulence par nombre d’ONG et de partis de gauche (mais aussi par des partis populistes de droite, dont le Front national en France). Les anti-Tafta alertent sur les risques que l’accord ferait courir sur les services publics européens ou la protection des consommateurs.

    Toute la politique de libre-échange de l’Union en danger

    La mise au point du président Juncker, lundi, intervient à un moment où c’est non seulement le Tafta, mais aussi toute la politique de libre-échange de l’Union qui se trouvent en danger, une part de plus en plus importante d’Européens désavouant ce qu’ils considèrent comme le comble de la mondialisation du libéralisme. Parmi les accords en danger, le CETA, signé entre les 28 Etats membres et le Canada en 2014.

    La Commission doit prendre une décision d’ici à début juillet de proposer (ou non) la ratification du CETA aux Parlements des 28 Etats membres. En interne, les fonctionnaires sont très inquiets sur les chances de cet accord d’obtenir l’unanimité nécessaire. Depuis quelques mois, il est attaqué avec virulence par les anti-Tafta, qui ont compris qu’en le torpillant ils coulaient toutes les autres négociations… « Si le CETA tombe, on ne pourra plus engager aucune discussion, plus personne ne prendra l’UE au sérieux », confie une source diplomatique.



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  • Cette nuit en Asie : Pyongyang rate un tir de missile balistique mais

    persévère

    Yann RousseauAlain Ruello Le 31/05 à 06:51Mis à jour à 08:53 LIEN

    Les missiles nord-coréens enchaînent revers

     

     

    La persévérance de Pyongyang inquiète la communauté internationale. Plusieurs capitales ont ainsi vivement réagi, ce mardi, à l’annonce d’un nouveau test en Corée du Nord.

    Le programme nord-coréen de développement de puissants missiles balistiques, capable de menacer le Japon ou des îles américaines du Pacifique, enchaîne les revers mais la persévérance de Pyongyang inquiète la communauté internationale. Plusieurs capitales ont ainsi vivement réagi, ce mardi, à l'annonce d'un nouveau test en Corée du Nord.

    Selon le ministère sud-coréen de la Défense, un essai aurait été tenté vers 05h20, heure sud-coréenne, près de la ville portuaire de Wonsan, sur la côte orientale, de la péninsule. Scruté par plusieurs nations de la région - Tokyo avait même déployé des batteries anti-missile en plein centre-ville -, ce nouveau lancement se serait toutefois conclu sur un nouvel échec, assure les services de renseignement sud-coréens.

    L'agence de presse sud-coréenne Yonhap assure même que le missile n'aurait pas décollé et aurait directement explosé sur sa rampe de lancement. S'il était confirmé, ce lourd revers s'imposerait comme le quatrième enregistré sur ce projet par le régime paléo-staliniste en moins de deux mois.

    A trois reprises en avril, la Corée du Nord avait déjà tenté de lancer des missiles de type Musudan, qui peuvent, en théorie, emporter une charge conventionnelle ou nucléaire d'environ 1.200 kilos et frapper des cibles à plus de 2.500 kilomètres. S'il a mis en en scène dès 2010 cet engin inspiré d'un missile pour sous-marin soviétique dans ses grandes parades militaires, le pouvoir nord-coréen n'a encore jamais réussi à le faire voler sur une distance complète.

    Malgré ces échecs répétés, la tension reste très vive dans la péninsule coréenne, où le dialogue semble impossible entre Pyongyang et Séoul. La Corée du Sud a récemment sèchement rejeté une offre de pourparlers formulée par le Nord, expliquant que le régime de Kim Jong-un ne faisait preuve, du fait de ses essais répétés de missiles et de bombes atomiques, d'aucune sincérité.

    La Corée du Sud estime que le clan au pouvoir au Nord ne cherche à obtenir, au moins de manière temporaire, qu'un allégement de certaines sanctions internationales qui grippent les rouages de sa dictature.

    Esclavagisme moderne : l'Asie pointée du doigt

    Les statistiques de la honte. Près de 46 millions de personnes dans le monde - enfants, femmes et hommes - vivent comme des esclaves modernes, c'est dire qu'elles sont soumises à des conditions d'exploitation forcées, dont les deux tiers en Asie-Pacifique. C'est ce qui ressort du dernier index de la « Walk free foundation » financée par le magnat australien de la mine Andrew Forest. Mais c'est surtout 28% de plus que ce qui ressortait de la dernière estimation en date, il y a deux ans.

    Dans le top cinq des pays les plus concernés figurent l'Inde, de très loin numéro un, avec 18,35 millions d'esclaves modernes, devant la Chine (3,39 millions), le Pakistan (2,13 millions), le Bengladesh (1,53 million), et l'Ouzbékistan (1,23 million).

    En pourcentage de la population, c'est la Corée du Nord qui se « distingue », avec 4,37% de ses citoyens dans cet état de coercition. A noter aussi que Hong Kong est considéré comme l'un des pires endroits dans le monde en ce qui concerne son action contre ce phénomène, pointe le « South China Morning Post », en faisant à peine mieux que Pyongyang ou que Téhéran.

    Panasonic ne produira plus d'écrans pour ses télés

    Après avoir déjà stoppé la production d'écrans plasma, Panasonic devrait prochainement annoncer la fermeture de ses dernières lignes de fabrication d'écrans LCD pour téléviseurs. Selon le Nikkei, le groupe japonais devrait avoir stoppé cette production d'ici la fin septembre dans son usine d'Himeji, près de Kobe, où il assemble encore, chaque mois, plus de 800.000 dalles de 32 pouces. Comme les autres grandes marques nippones, qui avaient longtemps régné sur le marché mondial du LCD, Panasonic ne parvient plus à résister à la concurrence des autres acteurs asiatiques de ce marché, et notamment à la pression des sud-coréens LG et Samsung.

    S'il ne produira plus ses propres dalles, Panasonic continuera de développer et de distribuer une gamme de téléviseurs, dont il commandera les écrans à ses "anciens" concurrents coréens. Le groupe a régulièrement assuré qu'il souhaitait rester présent sur ce marché qu'il juge stratégique.

    Le mois dernier, la société, qui a enchainé ces dernières années les plans de restructuration, avait annoncé que sa division en charge des téléviseurs avait dégagé un léger profit sur l'exercice fiscal allant d'avril 2015 à mars 2016. Une performance qui faisait suite à sept années de pertes sur ce segment, d'où les grandes marques nippones ont été balayées.

    Investissement : le chinois HNA frappe encore, en Australie cette fois-ci

    On arrête plus HNA. En passe de prendre le contrôle de Servair , la filiale de restauration à bord (« catering ») d'Air France, le conglomérat chinois, propriétaire de la compagnie aérienne privée Hainan Airlines, vole au secours de Virgin Australia.

    L'opération, annoncée ce mardi matin, prévoit que HNA va prendre 13% de la compagnie australienne, avec la volonté de grimper à au moins 20% à terme. Réalisée sous la forme d'une augmentation de capital réservée, elle est évaluée à 159 millions de dollars australien, soit un peu plus de 100 millions d'euros, et s'accompagne d'un accord de partages de vols directs entre les deux pays, ainsi qu'entre les programmes de fidélités des deux compagnies.

    « C'est un gros coup », s'est félicité John Borghetti, le directeur général de Virgin Australia, cité par « The Australian » qui a mis en avant l'énorme potentiel de la Chine en termes de trafic aérien. Malgré la baisse du carburant et la fin de la guerre commerciale avec Qantas, la deuxième compagnie du pays brûle du cash. L'apport d'argent frais ne sera pas de trop, alors que Air New Zealand, qui possède 26% du capital, a fait part de son intention de se désengager.

    En attendant, HNA va rejoindre une belle brochette de compagnies au tour de table de Virgin Australie puisque celui-ci comprend, outre Air New Zealand, Singapore Airlines, avec 22,8% du capital, Etihad (24,2%), et Virgin Goup (10%).

    HNA, en lice pour reprendre l'activité de location d'avions de l'américain CIT, a mis la main sur Avolon, un autre grand du secteur, en septembre dernier. Plus récemment, le conglomérat, qui oeuvre aussi dans la finance, a pris le contrôle des hôtels du groupe Carlson, soit plus de 1.400 établissements et 220.000 chambres dans 115 pays sous les marques Radisson, Park Plaza ou encore Country Inn & Suites. Il a aussi noué un partenariat capitalistique avec le groupe français Pierre & Vacances et est entré dans Aigle Azur.

    Dans un autre registre, la Chinois a mis la main sur le distributeur informatique américain Ingram pour 6 milliards de dollars, et sur le prestataire de services aéroportuaires suisse Swissport pour 2,73 milliards de francs suisses. Il n'a pas réussi cependant à prendre le contrôle du London City Airport.

    @yannsan - @AlainRuello


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  • Après réévaluation de son patrimoine, Emmanuel Macron

    devient assujetti à l'ISF

    cBanque avec AFP - Publié le mardi 31 mai 2016 à 18h37, mis à jour à 19h58 - LIEN

    Emmanuel Macron le 27 août 2014
    Capture d'écran economie.gouv.fr

    Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron va devoir payer de façon rétroactive l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), des vérifications menées par le fisc ayant conduit à réévaluer le patrimoine de son couple, a-t-on appris mardi de source proche du dossier, confirmant des informations de presse.

    L'ancien banquier d'affaires de Rothschild, entré au gouvernement en août 2014 après avoir occupé pendant deux ans le poste de secrétaire général adjoint de l'Elysée, n'était jusque-là pas assujetti à l'ISF, payé par les ménages disposant d'un patrimoine supérieur à 1,3 million d'euros. Mais selon Mediapart, « les vérifications entreprises » après son arrivée à Bercy, dans le cadre des mesures de transparence mises en place par le gouvernement après l'affaire Cahuzac, ont conduit le fisc à réévaluer son patrimoine, lui faisant « franchir le seuil de l'ISF ».

    Le ministre « a finalement admis qu'il devait payer l'ISF et déposé une déclaration rectificative pour les années 2013 et 2014 », poursuit le site d'information, qui précise néanmoins que le rattrapage devrait « rester inférieur à 10.000 euros, intérêts ou pénalités compris ».

    Interrogé en marge d'une visite d'usine à Saint-Amand (Nord) sur ces informations révélées par Mediapart et Le Canard Enchaîné, le ministre de l'Economie, visiblement agacé de devoir s'exprimer sur le sujet, a assuré n'avoir « fait l'objet d'aucun redressement fiscal », sans toutefois démentir être désormais assujetti à l'ISF. « Je suis en règle avec l'administration fiscale et avec la Haute autorité pour la transparence de la vie publique », a assuré le ministre. « Depuis le 1er jour, je me suis conformé à ce que ces deux instances ont demandé », a-t-il ajouté.

    Contactées par l'AFP, ni l'administration fiscale ni la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) n'ont souhaité confirmer ces informations. Il s'agit d'une « situation individelle », donc il faut respecter le « secret fiscal », a indiqué une porte-parole de Bercy.

    « Je ne suis dupe de rien »

    Selon le Canard enchaîné, le litige avec l'administration, qui a donné lieu à plus d'un an et demi de discussions, un délai courant pour ce type de procédure, a porté en particulier sur la valeur de la demeure de son épouse, située au Touquet (Pas-de-Calais). Cette maison a été estimée par l'administration à 1,4 million d'euros, au lieu des 1,2 million avancés par le ministre, qui a contracté un emprunt pour y réaliser des travaux.

    Selon sa déclaration de patrimoine disponible sur le site de la HATVP, le ministre a gagné près de 2,4 millions d'euros lors de son passage à la banque Rothschild, entre 2011 et mai 2012.

    « Je suis pour la transparence dans la vie publique, je suis pour le contrôle régulier et intransigeant de tous les dirigeants publics, mais je ne suis pas pour la société du déballage », a déclaré mardi M. Macron, se disant attaché, « comme tous les citoyens », au « secret fiscal ». « Je ne suis dupe de rien, sachez-le ! », a poursuivi le ministre, évoquant « le fait que ces derniers jours et ces dernières semaines », « il y ait un emballement sur à peu près tous les sujets pour essayer de (le) déstabiliser ».

    Un message relayé par le député PS Pascal Terrasse, proche du ministre, qui considère que ce dernier est « la cible d'attaques parce qu'il dérange ». « Nous ne savons pas d'où viennent ces fuites. Peut-être des soldats mal intentionnés de Bercy, restés au pouvoir après l'alternance de 2012 », a-t-il dénoncé.

    Le locataire de Bercy avait suscité la polémique mi-avril, en critiquant de façon feutrée l'ISF, défendu par la gauche. « Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce qui est mon cas, il faut préférer la taxation sur la succession aux impôts de type ISF », avait-il déclaré. Ces propos lui avaient valu un rappel à l'ordre de Manuel Valls. « Supprimer l'impôt sur la fortune, qu'on peut toujours améliorer, rendre plus efficace d'un point de vue économique, serait une faute », avait-il répliqué.

    Par la rédaction avec AFP  

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  • EN DIRECT. Intempéries : les établissements scolaires fermés mercredi dans le Loiret

    Ch.G. (avec AFP) | 31 Mai 2016, 16h09 | MAJ : 31 Mai 2016, 17h04   LIEN
      A proximité d'Orléans (Loiret), mardi. Une voiture circule sur une route inondée.

    A proximité d'Orléans (Loiret), mardi. Une voiture circule sur une route inondée.

                       AFP/Guillaume Souvant

    Les intempéries ont des conséquences sérieuses ce mardi. Si la pluie et les inondations refluent en partie dans le Nord du pays, le Centre et la Seine-et-Marne connaissent une situation délicate.

     

    En Essonne de nombreuses routes sont coupées.

    Depuis la mi-journée, le département du Loiret est placé en vigilance rouge aux inondations. Les difficultés, notamment de circulation, sont nombreuses dansl les départements où perdure une alerte météo. 

     

    >>>> Suivez en direct les événements de la journée

     

    16h51. Intempéries dans le Loiret: suspension des cours dans tous les établissements scolaires mercredi. Tous les transports scolaires sont suspendus.

    Meung-sur-Loire (Loiret), le 31 mai. De nombreuses routes sont coupées par les inondations. – AFP / Guillaume Souvant Meung-sur-Loire (Loiret), le 31 mai. De nombreuses routes sont coupées par les inondations.
    AFP / Guillaume Souvant

     

    16h20. 46 enfants évacués à Palaiseau (Essonne). La Maison d’enfants à caractère social (MECS) de Palaiseau a été inondée ce mardi. «L’évacuation des 46 enfants a lieu en ce moment, déclarait-on ce mardi après-midi au sein du conseil départemental. Ils ne pourront pas réintégrer les locaux avant au moins 3 semaines à cause des dégâts matériels.» Des gîtes sont recherchés pour héberger les enfants et éducateurs à partir de ce mardi soir. Un site à Chamarande a été identifié. «Le département met à disposition minibus et chauffeurs pour aider au transport des enfants, et des bureaux dans la plate-forme sociale de Palaiseau avec ordinateurs et connexion Internet», continue l’instance départementale.

     

    16 heures. Seuls les départements de Seine-et-Marne et du Loir-et-Cher restent en alerte orange. Le Loiret reste lui en alerte rouge. 

     

    Fortes : l'équivalent d'1 mois de précipitations relevés en 24h dans les départements en alerte.

     

     

     

    15h30. A Gif-sur Yvette (Essonne), un collège évacué à cause des intempéries. Pas de cours ce mardi après-midi… même de natation. Le conseil départemental de l’Essonne a pris la décision de fermer en début d’après-midi le collège Juliette-Adam, à Gif-sur-Yvette. L’établissement est victime de la montée des eaux de l’Yvette.«Les enfants resteront dans la salle polyvalente La Terrasse à proximité de l’établissement», indique-t-on au département.

     

    14h30. La Sauldre en orange. La vigilance reste orange le long de la Sauldre. La «crue en cours (peut) devenir importante compte tenu des pluies attendues», estime Vigicrues, l'organisme en charge de la surveillance des niveaux des cours d'eau.

     

    14h15. Moins de pluie dans le Centre. Météo France assure que «les pluies vont continuer de circuler sur la région dans les prochaines heures, encore souvent soutenues sur une grande partie sud de la région dans un premier temps, et aussi l'Est du Loiret. Les pluies faiblissent progressivement par le nord-ouest, plus tardivement vers le sud de la région».

     

    14 heures. 7 départements en alerte. Météo France maintient en alerte 7 départements. Le Loiret est en alerte rouge pluie et inondation. L'Indre-et-Loire, l'Indre et le Cher sont en alerte orange pluie et inondation. Le Loir-et-Cher, la Seine-et-Marne et le Pas-de-Calais sont en alerte orange inondation.

     

     –

     

     

    13h45. La pluie des dernières 24 heures. Cette carte de relevé pluviométrique des dernières 24 heures fournie par Météociel montre l'intensité des précipitations dans les régions placées en alerte par Météo France.

     

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    13h30. Plan communal de sauvegarde. Sept communes de l'agglomération d'Orléans (Loiret) déclenchent leur plan communal de sauvegarde : Saint-Jean-le-Blanc, Saint-Denis-en-Val, Saint-Cyr-en-Val, Ormes, Semoy, Mardié et Saint-Jean-de-Braye, selon «la République». Ce plan consiste en une mobilisation des services et une ouverture d'hébergements.

     

    13h15. Nombreuses routes coupées. Dans le Loiret, 19 routes sont bloquées et 18 sont «très difficilement praticables». L'autoroute A10 est coupée depuis 9 heures. 

     

    13 heures. 4 500 interventions de pompiers. Entre lundi soir et mardi matin, les pompiers sont intervenus plus de 4 500 fois, selon le ministère de l'Intérieur. Pour l'essentiel il s'agit de caves inondées ou des plafonds effondrés.

     

    12h30. Une «crue exceptionnelle». Le bassin du Loing connaît une «crue exceptionnelle» avec des niveaux parfois supérieurs à ceux de la crue historique de 1910, détaille Vigicrues, l'organisme en charge de la surveillance des niveaux des cours d'eau.

     

    12 heures. Le Loiret en vigilance rouge. Météo France place le Loiret en vigilance rouge pluie et inondation.

     

     

     

     

     
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  • Brétigny-sur-Orge : une expertise confirme que les boulons étaient abîmés avant l’accident

    Le Monde.fr avec AFP | 31.05.2016 à 16h04    LIEN

    Le train Corail Paris-Limoges n° 3657 à Brétigny-sur-Orge, le 12 juillet 2013. Une nouvelle expertise fin avril confirme le défaut de maintenance.

    Une nouvelle expertise confirme le défaut de maintenance des voies ferrées ayant conduit à l’accident de Brétigny-sur-Orge (Essonne) en juillet 2013. Selon un rapport complémentaire, que la SNCF avait réclamée aux juges, cet accident n’était pas « imprévisible » : trois des quatre boulons retenant l’éclisse mise en cause s’étaient cassés ou dévissés bien avant la catastrophe.

    Le train Corail Paris-Limoges n° 3657 avait déraillé en raison d’une éclisse – sorte de grosse agrafe qui maintient deux rails entre eux – sur laquelle une fissure n’avait pas été détectée lors des tournées de surveillance et dont des boulons s’étaient cassés ou dévissés. L’éclisse avait alors pivoté, provoquant l’accident, qui avait fait sept morts et des dizaines de blessés.

    Dégradations antérieures à l’accident

    « Les dégradations constatées (ruptures et allongement) sont bien antérieures à la date de l’accident », conclut l’expert dans son rapport de treize pages, remis le 22 avril aux trois juges d’instruction d’Évry.

    Le document confirme donc les expertises judiciaires, qui expliquaient la catastrophe par un défaut de maintenance.

    Pour sa part, la direction de la SNCF estimait, au contraire, qu’il s’agissait d’un événement « inédit, imprévisible et exceptionnel » et remettait en cause « la qualité » d’un premier rapport rendu en juillet 2014, puis complété en janvier 2016.

    Depuis l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet, seules deux personnes morales ont été mises en examen, la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), toutes deux mises en cause pour homicides et blessures involontaires.

    Trois cheminots de la SNCF, chargés de la surveillance des voies au moment du déraillement, ont par ailleurs été placés mi-janvier sous le statut de témoin assisté.

    Lire aussi :   Brétigny : les juges reconnaissent le manque de coopération de la SNCF



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  • Un milliard d’euros pour revaloriser les salaires des profs d’ici à 2020

    LE MONDE | 31.05.2016 à 04h10 • Mis à jour le 31.05.2016 à 15h46 | LIEN   Par Aurélie Collas

    Cours au collège Gabriel-Guist’Hau de Nantes, en 2012.
    Cours au collège Gabriel-Guist’Hau de Nantes, en 2012. FRANK PERRY / AFP

    A un an de l’élection présidentielle, la gauche s’apprête à décider d’un vaste plan de revalorisation salariale en direction d’un électorat qui lui est traditionnellement acquis : les enseignants. Le ministère de l’éducation nationale ouvre, mercredi 1er juin, des négociations avec les organisations syndicales sur de nouvelles mesures de revalorisation et de déroulement de carrière qui toucheront progressivement, dans les trois prochaines années, l’ensemble des enseignants et personnels d’éducation.

    Cette déclinaison pour les enseignants du protocole « parcours professionnels, carrières et rémunérations » (PPCR) dans la fonction publique, validé à l’automne 2015, entraîne pour le seul ministère de l’éducation un budget prévu d’un milliard d’euros de hausses de salaires d’ici à 2020, dont la moitié en 2017.

    L’opposition ne manquera pas d’y voir autant de cadeaux distribués dans le cadre d’une opération de reconquête électorale

    C’est donc une nouvelle page qui s’ouvre au chapitre de la revalorisation des enseignants, après l’annonce, début mai, de l’alignement de la prime des professeurs des écoles sur celle du secondaire (1 200 euros par an) et celle, en mars, du dégel du point d’indice des fonctionnaires. L’opposition ne manquera pas d’y voir autant de cadeaux distribués dans le cadre d’une opération de reconquête électorale. Toujours est-il que ces nouvelles mesures arrivent à point nommé, dans un contexte de contestations de la réforme du collège. D’une manière générale, les enseignants, bousculés depuis le début du quinquennat par une longue série de réformes, n’ont pas toujours compris le sens des orientations prises, ni perçu les effets concrets des 47 000 postes créés (sur les 60 000 promis d’ici à 2017).

    Lire aussi :   « Collège 2016 » : le gouvernement prend le risque de rendre illisible la « refondation » de l’école

    « Rattraper le retard de la France »

    Les effets de cette revalorisation devraient, en revanche, être bel et bien visibles sur la fiche de paie. « Ces nouvelles mesures vont permettre de replacer la France au-dessus de la moyenne de l’OCDE, et d’atteindre, en fin de carrière, le niveau des pays les plus favorables, se félicite la ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Sur ce sujet, la France était à la traîne ; nous allons rattraper ce retard. »

    Dans la grille de rémunération des professeurs, tous les échelons vont monter d’un cran (de 9 à 40 points) d’ici à 2020. Un enseignant certifié gagnera 23 000 euros de plus sur l’ensemble de sa carrière. L’effort est particulièrement soutenu à l’entrée dans le métier : les stagiaires percevront 1 400 euros bruts par an de plus qu’actuellement.

    « Ce troisième grade, c’est un peu l’agrégation pour tous : elle donne la possibilité d’atteindre un niveau de rémunération proche de celui d’un agrégé en fin de carrière, soit 4 500 euros nets par mois » Frédéric Sève, SGEN-CFDT

    A ces gains s’ajoute une amélioration de la carrière. Aujourd’hui, celle-ci est divisée en deux « grades » : une « classe normale », dans laquelle les enseignants sont recrutés, et une « hors-classe », dans laquelle ils peuvent être promus selon des critères plus ou moins flous. A compter de 2017, tous accéderont au grade hors-classe. De plus, un nouvel étage supérieur sera créé : une « classe exceptionnelle », accessible en priorité à ceux ayant exercé en éducation prioritaire, ou ayant occupé des responsabilités (directeur d’école, formateur, conseiller pédagogique…) pendant au moins huit ans. « Ce troisième grade, c’est un peu l’agrégation pour tous : elle donne la possibilité d’atteindre un niveau de rémunération proche de celui d’un agrégé en fin de carrière, soit 4 500 euros bruts par mois », salue Frédéric Sève, du SGEN-CFDT.

    Lire aussi :   « Refondation » de l’école : le gouvernement fait son show

    Autant de mesures consensuelles, qui ne devraient guère être révisées lors des négociations.

    « La dernière revalorisation des enseignants remonte à plus d’un quart de siècle, sous Lionel Jospin [alors ministre de l’éducation] qui, en 1989, avait créé la hors-classe. Il y avait nécessité absolue », souligne Christian Chevalier, du SE-UNSA.

    Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, une revalorisation avait été annoncée en échange de suppressions de postes. Mais hormis la défiscalisation des heures supplémentaires et un geste pour les débuts de carrière, elle n’a jamais eu lieu.

    Premier syndicat du secondaire, le SNES-FSU reconnaît « un premier pas que nous actons positivement. Même si dans un contexte de crise de recrutement, il en faudrait davantage pour rendre nos professions plus attractives », estime Xavier Marand, secrétaire général adjoint.

    L’autre volet de la négociation, qui concerne l’évaluation des professeurs, risque de créer plus de clivages. Aujourd’hui, les enseignants sont inspectés en moyenne tous les cinq ans. En fonction de la note qui en découle, couplée avec celle du chef d’établissement, ils changent d’échelon selon trois rythmes : « ancienneté », « choix » et « grand choix ». Conséquence du PPCR, l’évolution dans la carrière se fera désormais au même rythme pour tous.

    Les trois rythmes d’avancement disparaissent donc, tout comme la double notation. Mais le ministère ne remet pas pour autant en cause le principe d’une évolution de carrière au mérite :

    « Nous proposons quatre rendez-vous de carrière pour apprécier la valeur professionnelle des enseignants : après sept ans, treize ans, vingt ans et en fin de carrière. A chacun de ces rendez-vous, un enseignant pourra se voir proposer une accélération de carrière et de nouvelles perspectives. »

    Lire aussi :   Du latin aux classes bilangues, un an de polémiques sur la réforme du collège

    Qui évaluera les enseignants ?

    En dehors de ces quatre moments, « les finalités de l’évaluation des enseignants seront réorientées vers l’accompagnement, la formation continue, le conseil individuel et collectif », précise le ministère. Reste à savoir qui évaluera les enseignants lors de ces rendez-vous, comment et sur quels critères. « Dans ce schéma, l’inspection continuera à être ballottée entre deux objectifs : le jugement, avec un impact sur la carrière, et l’accompagnement. On reste au milieu du gué », déplore Sébastien Sihr, du SNUipp-FSU, principal syndicat dans le primaire.

    Un groupe de travail doit plancher sur le sujet pour une remise de copie avant la fin du mois de juillet. La dernière réforme de l’évaluation des enseignants, conçue par la droite – qui faisait endosser au chef d’établissement le rôle d’évaluateur en lieu et place de l’inspecteur –, avait été très contestée. Publiée au lendemain de la présidentielle de 2012, elle avait été aussitôt recalée par la gauche, dès l’entrée en fonction de François Hollande.

    Lire aussi :   Réforme du collège : un an de préparation, et toujours beaucoup d’inquiétudes

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  • Pakistan. Si ta femme te tient tête,

    tu as le droit de la frapper

    Publié le 30/05/2016 - 14:31    LIEN

     

    Le président du Conseil de l'idéologie islamique (Council of Islamic Ideology, CII), Muhammad Khan Sherani (au centre), lors d’une conférence de presse le 26 mai 2016, à Islamabad. PHOTO / FAROOQ NAEEM / AFP.

     

    Le Conseil de l’idéologie islamique a soumis un projet de loi au Parlement du Pendjab visant à autoriser les hommes à battre leur épouse en cas de désobéissance.

     

     

     

    C’est la dernière contribution du Conseil de l’idéologie islamique (Council of Islamic Ideology, CII) au débat sur les droits des femmes au Pendjab pakistanais : “Un mari a le droit de battre légèrement sa femme si celle-ci conteste les ordres qu’on lui donne ou si elle refuse de s’habiller comme on le lui demande”.

    Cette recommandation figure dans un projet de loi de 163 pages que le CII vient de déposer devant l’Assemblée parlementaire de Lahore, rapporte The Express Tribune, en réaction à la loi contre les violences faites aux femmes votée en 2015 et jugée “anti-islamique”.
     

    Le texte du CII indique que la femme peut être également battue “si elle refuse un rapport sexuel ou si elle ne prend pas de bain après”. Même chose “si elle ne porte pas le voile ou si elle parle trop fort”.

    The Express Tribune rappelle que le CII est une instance consultative dont l’existence est prévue par la Constitution. Il compte vingt membres, dont une femme. Ses avis ne suivent pas le Coran à la lettre et le pouvoir législatif n’est heureusement pas tenu de les suivre.

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  • Grève à la SNCF : 60% des TGV, 50% des Transilien et 45% des Intercités assurés

    31 Mai 2016, 09h13 | MAJ : 31 Mai 2016, 09h36    LIEN
         ILLUSTRATION. Trois syndicats sur quatre ont lancé un préavis de grève illimité à la SNCF dès ce mardi  soir. 60% des TGV , 50% des Transiliens et 45% des Intercités seront assurés

     ILLUSTRATION. Trois syndicats sur quatre ont lancé un préavis de grève illimité à la SNCF

    dès ce mardi  soir. 60% des TGV , 50% des Transiliens et 45% des Intercités seront assurés

             (Le Parisien/Olivier Boitet)

    Trois syndicats (UNSA-Ferroviaire, CGT-Cheminots, Sud-Rail) sur quatre ont appelé à une grève reconductible à partir de ce mardi soir (19 heures) en raison du rejet des nouvelles propositions de la direction dans le cadre des négociations sur l’organisation du travail des cheminots mais aussi pour protester contre la loi Travail.

     

     

    L’UNSA-Ferroviaire (deuxième syndicat) a jugé les proposition de la SNCF «insuffisantes» et redoute une dégradation de leurs conditions de travail à l'occasion de la remise à plat des règles, prévue par la réforme ferroviaire avant l'ouverture totale à la concurrence.

     

    Mais les usagers qui connaissent depuis le mois de mars, une nouvelle journée de galère s'annonce. Interrogé sur France Inter, Alain Vidalies, secrétaire d'Etat aux transports a assuré que 60% des TGV, près d'un transilien sur deux et 45% des Intercités seront en circulation. 

     

    Télécharger « Grève à la SNCF 60% des TGV, 50% des Transilien et 45% des Intercités assurés.htm »

    REVOIR - @AVidalies : "Il n'y aura pas de 32h à la "


     

     

    Pour les TGV, la SNCF prévoit  6 trains sur 10 en moyenne 

     

    Avec un TGV sur deux sur les axes Nord et Atlantique, les deux tiers sur l'axe Est mais seulement 4 sur dix sur l'axe Sud-Est. Concernant, les TGV Ouigo, quatre trains sur dix seront en circulation. 

     

     –

     

    Pour les trains Intercités

     

    La SNCF prévoit un train sur trois en moyenne avec un train sur deux sur l'axe Caen-Cherbourg, un train sur trois entre Paris et le Havre ou encore entre Paris et Bourges... Le trafic de nuit sera totalement interrompu.    

     

     –

     

    En Ile-de-France

     

    Le trafic du Transilien sera de quatre trains sur dix en moyenne. Le service devrait être normal sur le RER A, trois trains sur dix sur le RER B ou encore quatre sur dix sur le RER C.    

     

     –

    En outre, le trafic des TER sera perturbé avec en moyenne un train sur deux. Concernant le trafic des trains internationaux, le trafic sera normal pour l'Eurostar. Trois trains sur quatre seront  assurés pour le Thalys.  

     

    Pour se renseigner 

     

     –

     

     

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  • Congrès des maires : Baroin veut que le fonds d’investissement

    soit davantage abondé

    Les Echos Le 31/05 à 10:50Mis à jour à 11:34    LIEN
     
     
    Francois Baroin, le sénateur maire de Troyes et aussi président de l’Association des maires de France,
    qui tient son congrès jusqu’à jeudi à Paris. - SIPA
     

    Le président de l’Association des maires de France estime que la seule reconduction par l’Etat en 2017 du fonds d’investissement de 1 milliard d’euros en faveur des communes ne serait « pas à la hauteur des attentes ». Il demande une aide de 640 millions d’euros sur les rythmes scolaires.

    La baisse des dotations financières de l'Etat, jugée insupportable par les élus, sera au centre du 99e congrès des maires de France, qui s'ouvre ce mardi à Paris. Le président de l'AMF, François Baroin, a estimé que la seule reconduction par l'Etat en 2017 du fonds d'investissement de 1 milliard d'euros en faveur des communes ne serait « pas à la hauteur des attentes ». « Je préviens tout de suite, il ne s'agit pas de mettre en parallèle 1 milliard d'euros en regard des 28 milliards supprimés sur les trois ans » (2015-2017), a-t-il déclaré à l'AFP.

    « Tous les fonds ou les prêts à taux zéro du monde ne changeront rien. Ce que nous constatons, notamment pour l'année prochaine c'est une dégradation de l'autofinancement qui donne le déclenchement de l'investissement pour une collectivité locale. Donc ce serait très très loin du compte et pas à la hauteur des attentes importantes des maires au cours de ce 99e congrès », a poursuivi Le sénateur-maire (Les Républicains) de Troyes. « Notre revendication est simple, c'est l'arrêt de la suppression de la tranche 2017 », d'un montant de 3,7 milliards d'euros, en ce qui concerne la baisse des dotations de l'Etat aux collectivités, a-t-il ajouté.

    Plus tôt, dans un entretien au « Parisien-Aujourd'hui en France », François Baroin a mis l'accent sur le coût de la réforme des rythmes scolaires.« La revendication des maires ne porte pas sur la remise en cause de la réforme, mais sur son financement. On ne peut pas demander à des petites communes rurales de porter à bout de bras un aménagement de cette nature, sans accepter son prix réel », explique-t-il.

    « L'Etat nous a vivement encouragés à embaucher des contrats aidés, et il a fallu gérer des contraintes réglementaires, les questions de sécurité, l'aménagement général, l'organisation des transports scolaires... Tout cela a un coût. Pour nous, c'est une négociation à 640 millions d'euros », plaide-t-il. « L'Etat a décrété un aménagement des rythmes scolaires. Il ne serait pas choquant qu'il paye à 100% une réforme qu'il a imposée », selon François Baroin.

    « Tous les ans, nous versons de l'argent aux communes », lui a répondu Najat Vallaud-Belkacem sur BFMTV et RMC. « L'Etat n'a jamais dit que c'était gratuit pour les communes, que de mettre en place les rythmes scolaires, c'est précisément pour cette raison que nous avons mis en place un fonds de soutien pour les y accompagner et que j'ai pris la décision de le pérenniser ». La ministre de l'Education a également indiqué qu'elle ferait « un point d'étape » dans quelques jours « sur les premiers résultats » d'une étude sur l'effet de la réforme des rythmes scolaires « en termes d'apprentissage des enfants ». « Vous serez agréablement surpris », a-t-elle promis.

    Hollande promet « un discours de vérité »

    Alors que le congrès des maires doit s'achever jeudi avec une intervention très attendue de François Hollande, le chef de l'Etat a déclaré ce mardi matin, dans un entretien à « Sud-Ouest », qu'il tiendra « un discours de vérité ». « J'ai déjà fait en sorte de dégager 1 milliard d'euros cette année pour soutenir l'investissement des communes et des intercommunalités », rappelle-t-il, se disant « attentif à la situation des collectivités », mais aussi garant des engagements pris au plan européen.

    Avec AFP
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