• Les Français sceptiques sur l’efficacité

    de l’état d’urgence

    LE MONDE | 23.07.2016 à 20h38      LIEN

    L’Assemblée nationale le 15 juillet, illuminée aux couleurs du drapeau national en hommage aux victimes de l’attentat de Nice survenu la veille.

    Une courte majorité de Français (54 %) estime que l’état d’urgence n’est pas efficace dans la lutte contre le terrorisme, selon un sondage BVA pour Orange et iTélé publié samedi 23 juillet. L’utilité de ce régime d’exception est validée à l’inverse par 45 % des personnes interrogées.

    Le scepticisme à l’égard de l’état d’urgence est encore plus important chez les sondés proches du parti Les Républicains (38 %) et du Front national (34 %), à l’inverse des sympathisants de l’UDI (62 %) et du PS (72 %), qui sont majoritairement convaincus de son efficacité.

    L’état d’urgence, instauré après les attentats du 13 novembre 2015 et renouvelé cette semaine pour la quatrième fois, est également davantage plebscité par les sondés plus âgés (51 % chez les plus de 50 ans) que par les jeunes (environ 36 % chez les moins de 35 ans).

    Fatalisme sur la prévention des attentats

    Le scepticisme général des Français se retrouve dans le nombre de sondés qui estiment que « même si on s’en donne les moyens, on ne peut pas empêcher tous les attentats » (78 %). Seuls les sympathisants du FN croient (à 56 %) à l’idée que le pouvoir politique pourrait empêcher toutes les attaques terroristes.

    Interrogés sur les priorités que devrait se fixer le gouvernement en réponse aux attentats récents, les sondés citent majoritairement la lutte contre la propagande djihadiste et la radicalisation (86 %), la sécurité intérieure (75 %) et l’éducation (73 %), loin devant la situation des banlieues (54 %), la question de l’intégration (51 %) et la lutte contre le racisme (36 %).

    Ce sondage a été réalisé par internet les 20 et 21 juillet auprès d’un échantillon de 1 234 personnes âgées de 18 ans et plus.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Pourquoi le trésor de guerre de l'État islamique diminue

    Antoine Izambard

     Voir tous ses articles

    Publié le 20-07-2016 à 16h50

    Le rapport de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur les "moyens de Daech" remis ce mercredi fait état d'une baisse importante des revenus que l'EI tire des ressources naturelles.

    Les dinars d'or de l'Etat islamique sont en circulation depuis juin 2015. (c) Capture d'écran vidéo de l'EI 
    Les dinars d'or de l'Etat islamique sont en circulation depuis juin 2015. (c) Capture d'écran vidéo de l'EI
     

    À lire aussi

    La montagne d'or sur laquelle est assis l'État islamique est de moins en moins imposante. Selon un rapport de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur les "moyens de Daech" remis ce mercredi 20 juillet, l'organisation terroriste qui a revendiqué l'attentat perpétré le 14 juillet à Nice, a vu ses revenus considérablement diminuer en un an. Tour d'horizon des sources de revenus de l'EI.

    Les ressources naturelles

    • Le pétrole

    L'une des principales sources de revenus de l'EI s'est tarie entre 2014 et 2015. Ces revenus pétroliers sont passés en un an d'environ un milliard de dollars à un chiffre compris entre 250 et 600 millions de dollars indique le rapport. Une baisse qui s'explique par le recul sur le terrain de l'EI qui a perdu, selon le Pentagone, 40% des territoires qu'il contrôlait en Irak et 10% en Syrie, depuis le début des frappes de la coalition internationale formée par les États-Unis en septembre 2014. Daech a aussi été fortement impacté par les frappes russes et celles de la coalition (programme Tidal Wave 2) contre ses installations pétrolières. Aujourd'hui, Daech contrôlerait une capacité de production de l'ordre de 30.000 barils par jour. Concrètement, les islamistes sont en affaire avec des réseaux de contrebande kurdes, jordaniens et turcs et arrivent à dissimuler le pétrole dans les exportations officielles. Une fois que ce pétrole arrive en Turquie pour y être raffiné, il est alors très difficile d’en identifier la provenance. 

    A lire: L'inexorable recul de l'Etat islamique en Syrie et en Irak

    • Le gaz

    Là aussi les revenus sont en baisse. Selon les députés qui s'appuient sur les travaux du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), un think tank européen fondé en 2014 et présidé par Jean-Charles Brisard, ils seraient passés entre 2014 et 2015 de 490 à 350 millions de dollars. D’après le CAT, les revenus tirés de l’exploitation du gaz sont également en baisse en 2016, et le seront encore plus en cas de reprise par le régime syrien des champs de gaz de la région de Palmyre. Cette perte pourrait représenter un manque à gagner de près de 60 millions de dollars par an pour Daech. L'EI contrôlait, en 2015, une douzaine de gisements de gaz naturel en Irak et en Syrie, notamment Akkas, la plus grande réserve irakienne de gaz naturel, située dans la province d’Al-Anbar, et les champs de la région de Palmyre en Syrie, comptant pour près de la moitié de la production syrienne de gaz naturel.

    • Le coton

    Le CAT précise aussi dans son étude que l'EI a bénéficié de nouvelles ressources ces derniers mois comme le commerce du coton. Entre 5 et 10% des importations de coton en Turquie proviennent par exemple de champs contrôlés à près de 90 % par Daech. Un cinquième des tee-shirts fabriqués en Turquie le sont ainsi avec du coton cultivé dans le nord de la Syrie. Cela assure selon le CAT au minimum 20 millions de dollars.

    • Le phosphate

    En 2015, la production de phosphate aurait chuté d’environ 20% par rapport à 2014 et aurait rapporté environ 250 millions de dollars. Cette baisse devrait continuer en 2016 en raison des revers militaires dans la région de Palmyre et Routba. 

    • Le ciment

    Là encore la baisse se constate. Selon le CAT, les revenus que l'EI tire du ciment seraient passés de 290 millions de dollars en 2014 à 100 millions en 2015. En revanche les députés estiment dans leur rapport que "rien ne permet d'établir" que le cimentier français Lafarge a participé, "directement ou indirectement au financement" de l'EI. Selon un article du Monde publié fin juin, Lafarge aurait tenté, en 2013 et 2014, de faire fonctionner "coûte que coûte" son usine syrienne à Jalabiya, au nord-est d'Alep, "au prix d'arrangements troubles avec les groupes armés environnants, dont l'EI".

    Les taxes

    Cette baisse des revenus que l'EI tire des ressources naturelles a toutefois été en partie compensée par l'augmentation des revenus dus aux taxes prélevées par Daech sur les territoires qu'il contrôle en Syrie et en Irak. Entre 2014 et 2015, cette ressource qui est devenue la première de l'organisation islamiste, est passée de 360 millions de dollars à 800 millions de dollars, selon le CAT. "Daech a de plus en plus recours aux taxes forcées et aux extorsions de fonds, indiquait Jean-Charles Brisard à Challenges en octobre dernier. Dans la province de Ninive (Irak) qui comprend Mossoul, l'EI ponctionne 50% du salaire des 60.000 fonctionnaires de la région. Cela génère environ 300 millions de dollars par an".

    Un "droit de douane" sur les camions entrant dans le territoire de Daech, aurait aussi rapporté à l'EI au moins 250 millions de dollars en 2015. Des taxes sur l’agriculture, pouvant être payées en nature, auxquelles sont assujettis de nombreux acteurs existent aussi. Enfin de nouvelles taxes seraient en cours de création. Ainsi, Daech a indiqué qu’une taxe de 2,5 % serait instaurée sur les transactions financières en 2016 précise les députés.

    Le trafic d'êtres humains

    Plus à la marge, l'EI tire des revenus issus du kidnapping et du commerce sexuel. Selon un document des Nations unies, publié en août, en moyenne, les filles et les garçons âgés de un à 9 ans sont vendus 150 euros, les adolescentes environ 110 euros, les femmes entre 20 et 30 ans environ 70 euros. L'EI se serait aussi récemment spécialisé dans le trafic d'organes humains prélevés sur les corps de captifs, de soldats morts ou de prisonniers blessés.

    Les Parlementaires citent un rapport de l’ONU de janvier 2016 qui précise que Daech bénéficie "de paiements de rançons par des familles d’otages, en particulier de la communauté yézidi" et qu'"il y a lieu de penser que 850.000 dollars ont été versés en janvier 2015 pour la libération de 200 Irakiens yézidis. Plusieurs millions de dollars auraient également été versés pour la libération de plus de 200 chrétiens assyriens dans la province d’Hassaké en Syrie, début 2015. Ces revenus auraient avoisiné les 100 millions de dollars en 2015 selon le CAT.

    Le trafic d'œuvres d'art

    Il est assez difficile d'évaluer précisément ce que rapporterait à Daech ce trafic rappelle les Parlementaires. Selon les estimations les plus plausibles, il rapporterait à l’EI entre 20 et 100 millions de dollars par an, soit de 1 à 5% de ses revenus. Seule certitude: les principaux sites archéologiques de Syrie et d’Irak font l’objet d’innombrables fouilles sauvages. Des photos satellites montrent des terrains constellés de trous, plus de 14.000 sur le seul site d’Apamée, en Syrie. Des saisies ont démontré la réalité du trafic. Les autorités libanaises ont intercepté des bas-reliefs provenant de Palmyre, et un objet pillé au musée de Raqqa (Syrie) a été retrouvé en Turquie.

    A lire: la vérité sur le trafic d'antiquités de l'Etat islamique

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Donald Trump au coeur

    d'une affaire d'agression sexuelle

     
    Modifié le 23/07/2016 à 18:08 - Publié le 23/07/2016 à 18:02 | Le Point.fr

    Donald Trump une nouvelle fois dans la tourmente.   LIEN

    Alors que le candidat républicain vient d'obtenir l'investiture pour la prochaine élection présidentielle américaine, une maquilleuse qui avait porté plainte contre lui pour tentative de viol en 1997 est sortie du silence. Près de 20 ans après les faits, Jill Harth s'est confiée dans une interview accordée au Guardian. Celle qui a commencé à travailler pour Donald Trump en 1992 revient sur les avances insistantes dont elle était la cible, mais également sur une soirée dans le manoir de Trump en Floride. "Il m'a poussée contre le mur de la chambre, m'a tripotée et a de nouveau essayé de soulever ma robe. J'ai dû lui dire : 'Qu'est-ce que tu fais ? Arrête !' C'était choquant de sa part de faire cela parce qu'il savait que j'étais en couple avec George et il savait qu'il était dans la pièce d'à côté avec les autres", a-t-elle raconté dans les colonnes du Guardian. Jill Harth avait porté plainte en 1997 avant de la retirer quelques jours plus tard.

    Traitée de menteuse par la famille Trump, elle a aujourd'hui décidé d'engager une avocate. "Personne ne m'a défendue, c'est pour ça que je prends la parole. Vous pouvez me croire ou non, mais j'ai vécu un enfer et je dois le revivre aujourd'hui".

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Donald Trump croqué en huit femmes

    Très élégante en robe rose, Ivanka Trump, la fille préférée de Donald Trump, est montée au créneau jeudi soir pour convaincre les Américaines de voter pour son père.
    Très élégante en robe rose, Ivanka Trump, la fille préférée de Donald Trump, est montée au créneau jeudi soir pour convaincre les Américaines de voter pour son père.-AFP

    Blondes ou brunes, «barbie style» ou femme de tête, acquises à sa cause ou adversaires, elles ont toutes eu affaire au milliardaire qui est en train de forcer la porte de la Maison blanche, à grands coups de boutoirs virils, sécuritaires, anti immigration.

    Donald Trump et les femmes, c’est toute une affaire: d’amour, de haine, de mépris et bien sût d’argent. On vous en a trouvé huit qui valent le détour. Elles gravitent toutes à leur manière autour du candidat à la présidence américaine. Pour saisir qui est Donald Trump, voici hu femmes de sa vie, ce qu’il dit d’elles, ce qu’elles disent de lui, comment il les traite, comment il les «aime».

    En filigrane de ces portraits, vous risquez bien de découvrir le niveau non seulement de misogynie mais de sociopathie égotique du personnage. Trump a eu trois épouses, cinq enfants. Il les aime glamours et jeunes. Il n’a d’yeux que pour sa fille aînée «qui lui ressemble tant» et avec qui - on cite l’homme- «il aurait aimé sortir». Donald Trump affirme que les belles femmes, qu’il «adore», l’adorent en retour. Les féministes du site Jezebel répliquent que «l’ego de Trump est bien plus grand que sa queue».

    1. Melania, la troisième épouse (46 ans)

    Donald Trump croqué en huit femmes  Le discours de cette ancienne mannequin de 46 ans toujours très élégante, toujours la même moue sur les photos, était, lundi, le clou de la première soirée de la convention républicaine. C’était un plagiat d’un discours de Michelle Obama.-Reporters / DPA Lundi, Melania Trump a fait d’elle la risée du web en prononçant son discours lors de la convention républicaine de Cleveland, plagiant sans état d’âme un discours de Michelle Obama.

    Melania vient d’une petite ville de Slovénie. Issue de la classe moyenne, elle a étudié l’architecture avant d’entamer une carrière de mannequin à New York à l’âge de 17 ans. Elle a épousé Donal Trump en janvier 2005 en Floride, avec, parmi les nombreuses célébrités invitées... le couple Clinton. Sa robe Dior est à l’époque estimée à 200 000 dollars. De 24 ans la cadette de son riche mari, elle élève leur fils de 10 ans, Barron, cinquième enfant de Donald Trump.

    Un comité d’action politique, qui finance les campagnes a ressorti sur Facebook une vieille photo d’elle, nue, publiée en 2000 par le mensuel masculin GQ. La photo, prise dans le jet privé de Donald Trump dont elle était alors la petite amie, était accompagnée de la légende: «Nous vous présentons Melania Trump, votre prochaine Première dame. Sinon, vous pouvez soutenir Ted Cruz mardi.»

    2. Ivana Zelnickova, la première épouse (67 ans)

    Donald Trump croqué en huit femmes  Malgré un houleux divorce au début des années 90, la première Madame Trump bat désor­mais la campagne pour le candi­dat répu­bli­cain-- Avec Ivana, Donald Trump restera quinze ans et aura trois enfants. Mais il la trompe et en 1990, Ivana demande le divorce. Une bagarre juridique et financière en découlera. L’ancienne athlète tchèque accuse alors son époux de traitement inhumain «afin d’obtenir sa soumission à ses désirs».

    Quelques mois avant leur divorce, Tump déclare dans Vanity Fair: «Je n’achèterai pas de bijoux ou tableaux à Ivana. Pourquoi lui donner des actifs?». Le divorce aura finalement coûté 25 millions de dollars à l’homme d’affaires.

    La rancune mise en poche, et dans son portefeuille, Ivana soutient à présent son ex-mari dans sa course à l’investiture.

    3. Maria Naples, la seconde épouse (53 ans)

    Donald Trump croqué en huit femmes  La seconde épouse de Donald Trump a élevé seule leur fille, Tiffany.-© WireImage Après son divorce avec Ivana, il se marie avec celle qui était déjà sa maîtresse, Marla Maples, en 1993. Le couple aura une petite fille née cette même année. Au sujet de cette seconde épouse, Donald Trump dira avec toute l’élégance et la finesse qui le caractérise: «Mon dieu, j’aimerais que vous puissiez voir son corps. Si vous pouviez jeter un œil... Vous n’en croiriez pas vos yeux. C’est fou».

    4. Ivanka trump, l’héritière «qu’il aurait pu draguer»

    Donald Trump croqué en huit femmes  Rassembleuse en chef, Ivanka aime aussi donner l’image d’une famille parfaitement unie, en dépit des trois mariages de son père.-AFP

    «Je veux cinq enfants, parce qu’avec cinq, j’ai la garantie qu’au moins un me ressemblera», a un jour confié Donald Trump. La voici, la voilà, Ivanka. Donald Trump trouvera aussi de bon goût d’affirmer que (si elle n’avait pas été sa fille), «il aurait pu sortir avec elle».

    À 34 ans, l’ex-mannequin est une femme d’affaires accomplie et une mère modèle. Très élégante, vêtue d’une simple robe rose, Ivanka, très proche de son père, avait jeudi soir la responsabilité de le présenter aux milliers de délégués et invités à la convention républicaine de Cleveland. Souriante, s’exprimant avec grâce, elle l’a décrit comme un «battant». Elle a aussi expliqué que comme beaucoup de gens de sa génération, elle ne se considérait «pas catégoriquement républicaine et démocrate», mais votait plus en fonction de ce qu’elle pensait bon pour sa famille ou son parti.

    Rassembleuse en chef, Ivanka aime aussi donner l’image d’une famille parfaitement unie, en dépit des trois mariages de son père.

    5. Tiffany Trump, l’atout jeunesse «qui s’y voit déjà»

    Donald Trump croqué en huit femmes  Tiffany, 22 ans et un look de poupée Barbie, est née de la seconde union du milliardaire avec Marla Naples. Elle a grandi loin de son père, élevée par sa seule mère.-AFP

    Tiffany est née de la seconde union du milliardaire avec Marla Naples. Elle a grandi loin de son père, élevée par sa seule mère. Tiffany a aujourd’hui 22 ans et vient d’être diplômée en sociologie et urbanisme. Blonde comme sa sœur Ivanka, un physique de Californienne, un visage de mini-miss et un discours 100% Trump. Tiffany Trump ressemble à une «banale» Américaine de son âge, comme en témoigne son compte Instagram. À un détail près: elle est suivie par 170 000 abonnés. La jeune femme qui s’y voit déjà (encore une first lady en puissance) exploite des photos d’elle enfant dans les bras de son géniteur, où lorsqu’il est venu à sa remise de diplôme. Une stratégie bien menée qui vise à faire croire que Trump est un père comme les autres.

    6. Megyn Kelly, la journaliste «chienne»

    Donald Trump croqué en huit femmes  Megyn Kelly, présentatrice vedette de la chaîne Fox News, a «osé» interroger Trump sur ses expressions pour qualifier certaines femmes ( «truie», «chienne»...)--

    Une femme doit être belle et se taire. Journalistes comprises.

    Le 6 août dernier, Megyn Kelly, présentatrice vedette de la chaîne Fox News, a «osé» interroger Trump sur ses expressions pour qualifier certaines femmes ( «truie», «chienne»...). «Est-ce que cela vous semble des propos appropriés pour un président?», a questionné Megyn Kelly. En guise de réponse, Trump a délicatement suggéré que celle-ci devait avoir ses règles, la comparant même à une bimbo sur Twitter.

    Fin août, il récidivait, soulignant qu’elle devait «avoir passé de mauvaises vacances tant elle avait l’air dépassée».

    7. Jill Harth, la maquilleuse «menteuse»

    Donald Trump croqué en huit femmes  Donal Trump aurait harcelé Jill Harth avec ce genre d’argument: «qu’est-ce que fais avec ce perdant, tu devrais être avec moi»-- Jill Harth est maquilleuse et «menteuse». Jill Harth ne souhaitait plus évoquer la tentative de viol dont elle aurait été victime, se disant plutôt flattée d’avoir connu un candidat à la Maison blanche. Mais Trump, en mai dernier, l’a traitée de menteuse. Humiliée et n’espérant plus d’excuses, Jill Harth vient de remettre l’affaire en pleine lumière en se confiant à «Thue Gardian»».

    En 1993, il invite la jeune femme dans sa villa, pour un projet lié à l’organisation de concours de beauté. Alors que le compagnon de Jill était dans la pièce d’à côté, Trump aurait tenté d’abuser d’elle. Il l’aurait ensuite harcelée avec ce genre d’argument: «qu’est-ce que fais avec ce perdant, tu devrais être avec moi».

    8. Hillary Clinton, la femme à abattre

    Donald Trump croqué en huit femmes  «si elle ne peut satisfaire son mari, qu’est-ce qui vous fait croire qu’elle pourra satisfaire l’Amérique?», clamait en avril dernier Donal Trump à propos d’Hillary Clinton.-AFP

    Il fut une époque pas très lointaine où les Trump fréquentaient les Clinton. Donald Trump était en effet donateur pour la Fondation Clinton. C’est du passé. Donald Trump multiplie désormais les attaques en dessous de la ceinture (ou de la jupe?) contre son adversaire à la présidence des États-Unis.

    Il a taclé tant et plus Hillary sur son usage d’un serveur de mails privé pour gérer ses courriers de chef de la diplomatie. «C’est le Watergate sous stéroïdes, je ne vois pas comment elle peut faire campagne», s’est-il emporté. Et récemment, il clamait sur Twitter en guise de slogan électoral qu’Hillary Clinton était «la candidate la plus corrompue de tous les temps».

    Autre petite phrase inscrite dans les anales de la grande élégance de Donal Trump, celle-ci: «si elle ne peut satisfaire son mari, qu’est-ce qui vous fait croire qu’elle pourra satisfaire l’Amérique?», tweetait-il, tout en finesse, au mois d’avril.

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Le piège turc se referme sur l’Europe

     
       
       
       
       
       
     
     
     
     

    Le président Erdogan purge la Turquie? Les leaders européens, eux, ne font que manifester leur «inquiétude», poliment. Difficile en effet de condamner un chef d’Etat élu qui vient d’essuyer une tentative de putsch. Mais surtout, comment condamner sa dérive autoritaire sans pour autant mettre en péril le deal conclu en mars avec Ankara concernant les réfugiés? Cet accord force en effet les migrants qui sont en route pour le Vieux-Continent à déposer leur demande d’asile sur sol anatolien.

    A l’évidence, l’Europe a lié son destin à celui du président Erdogan. En cherchant à se débarrasser de la crise migratoire, les Vingt-Huit n’ont pas hésité à offrir à la Turquie un levier important. Ainsi, pour n’avoir pas à assumer pleinement le droit d’asile, le continent se voit obligé à présent de se montrer peu regardant sur les droits de l’homme. Du moins, tant que la peine de mort n’est pas réintroduite par Ankara…

    Quant aux Etats-Unis, ils ne sont pas en meilleure posture, puisqu’ils veulent pouvoir continuer à utiliser une base militaire turque pour mener leur guerre contre le groupe Etat islamique (Daech) en Syrie. Ainsi l’Occident est-il poussé à tolérer un régime de plus en plus autoritaire, qui prend clairement des libertés avec la démocratie.

    Après tout, on soutient bien le président Sissi malgré la répression autrement plus violente qui s’est abattue en Egypte sur les Frères musulmans, mais aussi sur les jeunes révolutionnaires laïques du Printemps arabe. Et puisqu’on y est, que sont devenues les grandes déclarations occidentales en faveur d’une Syrie démocratique délivrée de Bachar el-Assad? Le maître de Damas est devenu de facto un allié dans la lutte contre les djihadistes de Daech.

    Cinq ans après la vague des révolutions arabes, l’Occident pactise à nouveau avec des régimes autoritaires autour de la Méditerranée.

    (TDG)

    (Créé: 21.07.2016, 22h47)
     

    Andrés Allemand,
    Rubrique Monde

     

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Présidentielle US. 10 choses à savoir sur Tim Kaine, le colistier de Hillary Clinton

    Le colistier de Hillary Clinton était déjà l'un des favoris de Barack Obama pour le poste de vice-président en 2008. De l'avis général, le sénateur de Virginie est un "Mr Propre" de la politique américaine.

     

    S'il n'y avait pas eu Donald Trump... Si Trump n'avait pas remporté la nomination, chez les Républicains, Hillary Clinton aurait sans doute choisi comme candidat à la vice-présidence un hispanique ou une femme.

    Mais Trump étant extrêmement impopulaire dans ces deux catégories, la candidate démocrate a préféré jouer la "carte blanche" avec ce sénateur intellectuellement brillant à défaut d'être charismatique, et irréprochable sur le plan éthique.

    Conventions républicaines et démocrates : l'Amérique en guerre avec elle-même

    1Simple 

    Ses origines modestes seront un atout dans la campagne. Aîné de trois garçons, il a passé son enfance dans une banlieue de Kansas City (Missouri). Son père y tenait un atelier de soudure d'acier.Archétype du bon élève, il étudie le journalisme à l'Université du Missouri mais, après avoir jugé les reporters "bien trop cyniques", se tourne vers l'économie.

    2Catho

    Il a fait ses études chez les Jésuites. Ses parents était tellement dévots que, "si nous revenions de vacances un dimanche soir à 19h30, ils trouvaient le moyen de dénicher la seule église de Kansas City ayant une messe à 20 heures", a-t-il confié. Il a fait une pause d'une année dans ses études de droit à Harvard pour être missionnaire au Honduras, où il a enseigné la charpenterie et la soudure à des adolescents.

    "Il y a chez Trump quelque chose de profondément religieux"

    3St. Elizabeth

    Sa paroisse, à Richmond, est une paroisse noire. Il s'est marié à St. Elizabeth et y a baptisé ses trois enfants. Avant de se lancer en politique, il y chantait des gospels dans la chorale et continue de dépanner à l'occasion comme ténor, le dimanche.

    Elu gouverneur de Virginie en 2005, Kaine a bâti d'excellentes relations avec la communauté noire tout en réussissant à ne pas s'aliéner la population blanche, ce qui ne va pas de soi dans un Etat sudiste.

    Tim Kaine lors du National Prayer Breakfast, à Chicago le 4 février 2016. (Pablo Martinez Monsivais/AP/SIPA)

    4Avocat

    Il déménage à Richmond en 1984 pour s'installer comme avocat spécialisé dans les droits civiques. Sa première affaire, pro bono, est la défense d'une femme s'étant vue refuser la location d'un appartement. La lutte contre la discrimination dans le logement représentera rapidement 75% de son activité. Alors qu'il vient d'être élu maire de Richmond, en 1988, il convainc un jury de condamner une compagnie d'assurance à plus de 100 millions de dollars de dommages et intérêts – record historique – pour sa politique de crédit discriminatoire.

    Comment Bernie Sanders a gauchisé la campagne de Hillary Clinton

    5Héros

    Son modèle, en politique, n'est autre que le père de son épouse, A. Linwood Holton Jr., républicain modéré, gouverneur de Virginie de 1970 à 1974. Holton est à la pointe de la lutte contre la ségrégation des écoles pendant son mandat de gouverneur au début des années 1970. Pour donner l'exemple, il envoie ses enfants dans des écoles noires. Sur le bureau de Kaine, une photo montre Holton escortant l'une de ses filles à l'école.

    6"Boring"

    Poli et mesuré, Kaine a un petit côté plan-plan ("boring"). "Tim Kaine est trop ennuyeux pour être le colistier de Hillary Clinton", titrait récemment le magazine de gauche New Republic.

    "Je suis 'boring'", confirme l'intéressé, ajoutant :

    "'Boring' est la catégorie démographique qui progresse le plus rapidement, dans ce pays."

    7Espagnol

    Il le parle couramment, souvenir de son année passée au Honduras. En 2013, il prononce un discours de treize minutes en espagnol au Sénat – la première fois qu'un sénateur se lance à la tribune dans une langue autre que l'anglais. Il explique :

    "J'estime qu'il est approprié que je consacre quelques minutes à expliquer la loi [sur l'immigration] en espagnol, un langage parlé dans ce pays depuis que les missionnaires espagnols ont fondé St. Augustine, en Floride, en 1565."

    8Obama

    En 2008, il est le premier gouverneur et l'un des premiers hauts responsables démocrates à se rallier à l'actuel Président. Favori sur sa liste de vice-présidents potentiels, Obama lui préfère finalement Joe Biden, pour son expérience.

    Présidentielle US : Barack Obama, le meilleur atout de Hillary Clinton

    Cette fois, il a apporté son soutien à Hillary dès le mois de mai 2014… alors qu'elle n'était même pas encore candidate.

    En compagnie du candidat Barack Obama, en meeting à Chester, Virginie, lors de la campagne présidentielle de 2008. (Steve Helber/AP/SIPA)

    9Avortement

    En bon catho, il reconnaît :

    "Personnellement, je n'aime pas l'avortement. J'y suis opposé."

    Mais il met un point d'honneur à ne pas laisser ses convictions personnelles interférer avec ses devoirs d'homme politique et "soutient avec force le droit des femmes d'être maîtresses de leurs choix" en ce domaine.

    Créationniste et homophobe... Mike Pence, un vice-président à la droite de la droite

    Similairement, il se dit opposé à la peine de mort et a commué en peines de prison un certain nombre de condamnations, alors qu'il était gouverneur, mais onze exécutions ont eu lieu pendant son mandat.

    10Mr Propre

    L'anti-Hillary ? Sa personnalité de boy-scout évoque des qualificatifs qu'on entend rarement au sujet des Clinton : humble, honnête, gentil...

    "Menteuse", "aucun charisme", "trop à droite"... les 10 péchés de Hillary Clinton

    Il n'a pas la moindre casserole et les membres du Grand Old Party eux-mêmes reconnaissent qu'il ne sera pas une cible commode, comme le confie Thomas Davis, un ancien congressman républicain :

    "Il est difficile de trouver quoi que ce soit de compromettant sur Tim Kaine, c'est un homme profondément honnête et décent."

    Philippe Boulet-Gercourt

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Afghanistan : l’Etat islamique revendique un attentat meurtrier à Kaboul

    LE MONDE | 23.07.2016 à 13h47 • Mis à jour le 23.07.2016 à 16h58      LIEN

     

    La manifestation avait réuni des milliers de personnes dans le calme avant qu’une forte explosion ne se produise.

    Une forte explosion, due à un attentat-suicide, a retenti samedi 23 juillet à Kaboul, lors d’un défilé pacifique de la minorité chiite hazara. L’attaque a fait des dizaines de victimes parmi les milliers de manifestants rassemblés, ont annoncé des sources concordantes. L’organisation Etat islamique (EI) a revendiqué samedi l’attentat, par le biais de son organe de communication Amaq.

    « Deux combattants de l’Etat islamique ont fait exploser leurs ceintures explosives lors d’un rassemblement chiite dans le quartier Dehmazang à Kaboul en Afghanistan. »

    « Des terroristes se sont mêlés aux manifestants et ont alors déclenché les explosions qui ont tué un certain nombre de nos concitoyens, parmi lesquels des membres des services de sécurité et de défense », a confirmé dans un communiqué le président Ashraf Ghani.

     
    Découvrez les produits des PME de votre région !
    Découvrez les produits des PME de votre région !

    Carrefour est le premier distributeur de produits fabriqués par des PME françaises. Quand Carrefour s'engage auprès des PME c'est pour du concret ! On...

    Les premières images postées sur les réseaux sociaux montrent des corps au sol et des débris jonchant la chaussée au centre-ville. Le ministère de l’intérieur fait désormais état d’un bilan de 80 morts et de 231 blessés.

    Lire aussi :   Afghanistan : les Hazaras face à la menace talibane

    Une minorité victime de discrimination

    Plusieurs milliers de manifestants issus pour l’essentiel de la communauté hazara chiite dans l’Afghanistan majoritairement sunnite avaient défilé depuis le matin dans le calme pour protester contre un projet de ligne à haute tension qui délaisse leur territoire, dans la province de Bamiyan (centre).

    Pour les dirigeants hazara, ce tracé est une nouvelle manifestation discriminatoire à l’égard de leur communauté et de leur province, la moins développée d’Afghanistan. Pour l’heure, le gouvernement refuse d’accéder à cette demande en raison du surcoût et du retard dans les travaux que représenterait une telle déviation.

    La minorité des Hazara, qui compte trois millions de personnes, a été persécutée pendant des décennies et des milliers de ses membres ont été tués à la fin des années 1990 par Al-Qaïda et les talibans, majoritairement des Pachtounes sunnites.

    Le dernier attentat enregistré à Kaboul remonte au 30 juin.

    Lire aussi :   A Herat, le sentiment d’abandon des Hazaras

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Fusillade à Munich : un tireur dépressif et fasciné par les tueries de masse

    La police fait le lien entre l'acte de ce jeune Germano-Iranien de 18 ans et les attentats commis par Anders Breivik il y a cinq ans.         LIEN

     

    L’homme qui a ouvert le feu devant un McDonald’s puis dans le centre commercial voisin Olympia Einkaufszentrum à Munich le vendredi 22 juillet, tuant 9 personnes et en blessant 16 autres, est un Germano-Iranien de 18 ans. Identifié comme David Ali Sonboly, il est né à Munich, et fréquentait une école de la ville.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, l'auteur des tirs est un forcené souffrant de problèmes psychiatriques, sans lien avec le djihadisme.

    Fusillade de Munich : les victimes piégées sur Facebook

    Aucun lien avec l'EI

    David Ali Sonboly souffrait d'une "forme de dépression", a indiqué le procureur de Munich Thomas Steinkraus-Koch, qui a qualifié le jeune homme de "forcené" ayant agi sans motivation politique. "Il n'y a absolument aucun lien avec l'Etat islamique", a-t-il déclaré."Nous avons trouvé des éléments montrant qu'il se préoccupait des questions liées aux forcenés" auteurs de tueries, notamment des livres et des articles de journaux, a précisé le chef de la police de Munich, Hubertus Andrä.

    Après la tuerie, il s'est donné la mort d'une balle dans la tête. Dans son sac à dos, les enquêteurs ont retrouvé environ 300 munitions, suggérant qu'il avait à l'origine l'intention de tuer un nombre encore beaucoup plus important de personnes.

    Selon les enquêteurs, l'auteur de la tuerie s'était procuré un pistolet Glock 9 mm de manière illégale. Le numéro de série en a été limé. La provenance exacte de cette arme est encore inconnue.

    Lien "évident" avec Breivik

    Surtout, les enquêteurs ont aussi établi une connexion entre la fusillade et le tueur norvégien Anders Behring Breivik.

    "Le lien est évident", a déclaré samedi Hubertus Andrä, en soulignant que la fusillade était intervenue 5 ans jour pour jour après le massacre de 77 personnes par l'extrémiste de droite à Oslo et Utoya, le 22 juillet 2011.

    David Ali Sonboly , qui a agi seul et n'était pas connu des services de police, était, semble-t-il, fasciné par les tueries de masse en tant que telles. En revanche, rien n'indique qu'il ait partagé les opinions politiques radicales du Norvégien.

    Il a probablement tendu un piège à un certain nombre des victimes en "piratant" un compte Facebook, afin de les attirer sur les lieux de la tuerie, un restaurant McDonald's.

    La plupart des victimes sont très jeunes, adolescents et jeunes adultes. Parmi elles figurent trois Kosovars, trois Turcs et un Grec.

    La police avait indiqué vendredi soir dans un premier temps "soupçonner un acte terroriste", avant de se montrer par la suite beaucoup plus prudente.

    "Je ne l'ai jamais vu en colère"

    Samedi à l'aube, les forces de l'ordre ont effectué une perquisition dans la chambre occupée par le jeune homme. Les enquêteurs y ont notamment trouvé un livre intitulé "Folie meurtrière en tête – Pourquoi les élèves tuent", rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung.

    David Ali Sonboly vivait avec sa famille dans un immeuble de logements sociaux moderne et discret, au cœur d'un quartier (Maxvorstadt) plutôt aisé de la capitale bavaroise, non loin du centre.

    A l'entrée du bâtiment, coincé entre une concession de voitures de luxe Mazerati et une boutique de robes de mariée, au 69 de la Dachauer Strasse, Delfye Dalbi cherche en vain le moindre indice d'une faille chez son jeune voisin.

    "Je ne l'ai jamais vu en colère, je n'ai jamais entendu de problème avec la police ou avec les voisins", raconte cette mère de famille d'origine macédonienne qui habite au premier étage de la résidence.

    L'auteur de la tuerie vivait avec ses parents et son jeune frère dans un trois-pièces du cinquième étage, précise Delfye Dalbi.

    "Il était très gentil, serviable. Il riait comme toute personne normale [...] Quelque chose s'est passé dans sa tête", ne peut-elle que lâcher.

    Les deux parents sont Iraniens, selon le voisinage, le père chauffeur de taxi, la mère ancienne employée de la chaîne de grands magasins Karstadt.

    Famille "pas spécialement religieuse"

    "Je suis vraiment désolée pour la famille, même pour ce garçon [...] Les gens disent que c'est parce qu'il est musulman, ça n'a rien à voir avec la religion musulmane", insiste Delfye Dalbi. Une autre voisine confirme : la famille n'était pas "spécialement religieuse".

    Dans les médias allemands, les voisins décrivent un individu plutôt calme, qui distribuait des journaux pour gagner sa vie. L'un d'eux confie dans "Bild"

    "Il habitait près de chez moi. Il m’est arrivé de le croiser mais je ne le connaissais pas. Un ami à moi était un camarade de classe et dit qu'il était un type tranquille. Il l’a reconnu sur les images vidéo".

    Fan de jeux vidéo de guerre

    Selon une source policière citée par l'agence DPA, il était un fan de jeux vidéos de guerre et, plus symptomatique, un admirateur d'un jeune Allemand de 17 ans qui avait perpétré un massacre dans son école près de Stuttgart en 2009.

    Beaucoup se souviennent l'avoir vu distribuer des journaux gratuits, qu'il transportait derrière lui dans un charriot.

    "J'en ai retrouvé une fois dans la poubelle et lui ai dit ‘Ne les jette pas si tu dois les distribuer !’", raconte Stephan, le serveur du "Treemans", un café branché installé au rez-de-chaussée de l'immeuble.

    Selon lui également, "tout dans son langage corporel était synonyme de ‘Je ne veux pas vous parler’".

    "Il n'était pas comme les jeunes de son âge, branchés, foufous, avec des coupes de cheveux à la mode. Il avait l'air plus calme. C'était un garçon timide", dit-il.

    "Tous vous flinguer"

    Par ailleurs, un passant situé sur le toit d'un parking a filmé avec son téléphone vendredi un homme vêtu de noir et un pistolet à la main qui se trouvait lui aussi sur le toit d'un immeuble à côté et qui, selon Andrä, correspond bien à l'auteur de la tuerie. Le quotidien allemand "Frankfurter Allgemeine Zeitung" retranscrit une partie de l'échange entre deux hommes, tel qu'on peut l'entendre dans la vidéo.

     

    Il apparaît qu'un homme a tenté de décourager le tireur et le traite de "basané de merde !". Ce dernier répond :  "Je suis Allemand, je suis né ici. J'étais en traitement hospitalier". Et :

    "A cause de vous j'ai été harcelé pendant sept ans. Et maintenant j'ai dû m'acheter une arme, pour tous vous flinguer." 

    M.B., E.V. et E.H. avec AFP

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire
  • Fusillade de Munich : qui sont les victimes

    Fusillade de Munich : qui sont les victimes
    Naim Zabergja montre aux journalistes une photo de son fils Dijamant, l'une des neuf personnes tuées dans la fusillade perpétrée vendredi 22 juillet 2016 dans un centre commercial, à Munich. (AFP PHOTO / dpa / Karl-Josef Hildenbrand)

    Neuf personnes ont perdu la vie dans la tuerie perpétrée vendredi dans un centre commercial de la capitale bavaroise. Qui sont ces victimes ?

     

    Le jeune Germano-Irakien qui a ouvert le feu sur la foule vendredi 22 juillet dans un centre commercial de Munich a tué neuf personnes et en a blessé 16 autres, dont trois grièvement.

    Ce samedi, on en sait davantage sur les personnes qui ont perdu la vie dans cette fusillade. La plus jeune était âgée de 14 ans, la plus âgée de 45 ans, et au moins sept ressortissants étrangers figurent parmi elles.

    Un Grec

    Un Grec a été tué, a annoncé samedi le ministère grec des Affaires étrangères.

    Trois Kosovars

    Trois Kosovars figurent parmi les personnes décédées, a annoncé Pristina ce samedi. Selon les médias kosovars, une des victimes est un jeune homme, Dijamant Zabergja, 21 ans et originaire de Vucitrn (nord du Kosovo).Les deux autres victimes sont des jeunes femmes identifiées comme Amela Segashi et Sabina Sulaj, mais la presse kosovar ne disposait d'aucun autre détail sur elles.

    Trois Turcs

    Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu a cité les noms de trois Turcs figurant parmi les victimes – Sevda Dag, Can Leyla et Selçuk Kiliç – lors d'un entretien avec la chaîne d'information turque NTV. Il a ajouté qu'il avait appelé les familles.

    Avec AFP

     

    L'Obs

    L'Obs

    Journaliste

    Partager via GmailGoogle Bookmarks

    votre commentaire